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Ouverture du Sommet Mondial sur la Société de l'Information

Berne (ots)

Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etats et de Gouvernements,
Monsieur le Secrétaire général de l'Union internationale
des télécommunications,
Mesdames et Messieurs les Ministres, 
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis de vous saluer au nom du Gouvernement suisse à 
l'occasion du Sommet mondial sur la société de l'information.
La Suisse est fière d'accueillir ce sommet qui va traiter pour la 
première fois à l'échelon international les défis de la société de 
l'information.
Aujourd'hui nous célébrons l'inauguration du Sommet mais aussi la 
Journée des droits de l'homme, une des préoccupations majeures des 
Nations Unies.
Le droit à la liberté d'opinion et d'expression, défini dans la 
Déclaration universelle des droits de l'homme, est une des 
conditions fondamentales de l'avènement de la société de 
l'information. Les technologies de l'information donnent une chance 
de promouvoir les droits humains.
Mesdames et Messieurs,
Le développement des nouvelles technologies a bouleversé l'accès à 
l'information. Cette révolution est partie du monde occidental. Elle 
doit s'étendre au reste du monde.
En effet, plus de la moitié de l'humanité n'a pas d'accès au 
téléphone. L'usage de l'Internet est plus restreint encore.
L'impact des progrès technologiques n'est pas homogène. Certains 
participent à ce mouvement, d'autres choisissent de rester en marge, 
tandis qu'une partie de la population n'a pas le choix et n'y a tout 
simplement pas accès.
L'un des objectifs de la Déclaration du Millénaire est de combler le 
fossé numérique. L'objectif de ce Sommet est de trouver des moyens 
concrets pour réduire ce fossé entre les personnes intégrées et 
celles qui sont marginalisées, entre les riches et les pauvres.
Aujourd'hui, c'est aux Gouvernements et à la société civile que je 
m'adresse. Nous devons encourager durablement et équitablement la 
révolution de l'information. Nous devons prendre nos 
responsabilités.
Mesdames et Messieurs,
Il ne faut pas manquer ce rendez-vous de Genève. La fracture 
numérique est indigne du nouveau millénaire que nous voulons 
construire.
La communauté internationale doit s'unir pour que l'information soit 
un bien public. L'accès libre à l'information est au cœur du 
développement. Je suis convaincu que l'information est un carburant 
du marché et, d'une manière plus large, de la démocratie. Une 
information transparente consolide la confiance envers les 
institutions démocratiques.
Mesdames  et Messieurs,
Chers collègues,
La Suisse s'engage sur plusieurs fronts pour que le Sommet dégage 
une vision commune de la société de l'information. Nos négociateurs 
ont travaillé pour que le Sommet adopte une déclaration et un plan 
d'action pour réduire le fossé numérique entre pays riches et 
pauvres.
Les résultats sont encourageants. Certes, toutes les propositions 
n'ont pas été retenues. Des compromis sont nécessaires. Des 
questions resteront ouvertes à la fin de l'exercice. Genève est le 
début d'un processus. Les discussions vont se poursuivre jusqu'en 
2005 à Tunis. Pour la première fois dans le cadre d'un Sommet, les 
Nations Unies ont ouvert le dialogue aux membres des organisations 
non gouvernementales et au secteur privé.
Il y a deux mois, dans ce même endroit, j'ai inauguré Telecom 2003 
en compagnie des professionnels de la branche. Mais il n'y a pas que 
les aspects économiques et techniques de l'information qui sont 
importants. Il est aussi temps de s'engager politiquement. C'est ce 
que nous faisons aujourd'hui.
Nous croyons à ce nouveau dialogue politique. Dans la Déclaration du 
Millénaire, nous avons voulu que "la mondialisation devienne une 
force positive pour l'humanité tout entière". Dans ce but, nous 
avons adopté une série d'objectifs précis, assortis d'échéances.
Mais proclamer des objectifs ne suffit plus; il faut maintenant les 
concrétiser. Si les pays riches ne tiennent pas leurs promesses, ils 
finiront par désespérer les pays pauvres.
Mesdames et Messieurs,
Pour la Suisse, le Sommet de Genève est aussi un lieu de rencontres 
et d'échanges. Dans ce bâtiment, vous découvrirez des projets, des 
manifestations et des événements divers. De concert avec l'ONU, 
l'UIT, la Tunisie, les représentants de la société civile, la Suisse 
a voulu élargir et approfondir le débat d'idées.
Vendredi, nous adopterons une déclaration politique et un plan 
d'action. Ils diront notre volonté de réaliser une société de 
l'information la plus ouverte possible.
Je vous remercie de votre attention.

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