VIER PFOTEN - Stiftung für Tierschutz
Face à la résurgence de la grippe aviaire, l’abattage massif d'animaux reste une réponse symptomatique
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Les abattages massifs ne traitent que les symptômes
QUATRE PATTES prend position au sujet des premiers foyers de grippe aviaire
Zurich, le 3 novembre 2025 – Le début particulièrement précoce de la saison de la grippe aviaire cette année est préoccupant. Plusieurs foyers ont déjà été signalés aux États-Unis, au Japon ainsi que dans plusieurs pays européens, où ils ont atteint une ampleur sans précédent par rapport aux années passées. En raison d’une propagation rapide, le risque d’une nouvelle épidémie de grippe aviaire s’intensifie. Depuis le début de la saison de la grippe aviaire en octobre, le virus a entraîné la mort massive d’animaux. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), plus de 900'000 volailles sont mortes ou ont été abattues en septembre à cause de ce virus hautement pathogène.
«Il est extrêmement préoccupant que les abattages massifs d’animaux soient devenus la norme dans la lutte contre la grippe aviaire. Au lieu de nous contenter de traiter les symptômes, il faudrait plutôt s’attaquer aux causes du problème. L’élevage intensif et l’élevage pour la fourrure sont des terrains propices aux pandémies: les conditions de surpeuplement, de cruauté et d’insalubrité favorisent la transmission, la propagation et la mutation de virus, comme celui de la grippe aviaire hautement pathogène. Nous devons réduire de toute urgence le nombre d’animaux dans l’agriculture et mettre un terme à l’élevage d’animaux à fourrure. La transition vers des exploitations agricoles plus petites, respectant des normes plus élevées en matière de bien-être animal permettrait de réduire le risque de maladies, les abattages, la souffrance des animaux et les pertes financières pour les agricultrices et les agriculteurs», déclare Nina Jamal, responsable Gobal Affairs chez QUATRE PATTES.
L’Organisation mondiale de protection des animaux souligne que la biosécurité, la surveillance et le contrôle, les restrictions de transport et les vaccinations sont certes des outils importants pour endiguer les épidémies de grippe aviaire, mais qu’ils ne s’attaquent pas aux causes sous-jacentes.
Prévenir à la source
Les données montrent que plus de la moitié de toutes les maladies zoonotiques chez l’humain sont liées à l’intensification de l’agriculture depuis 1940. «Afin de protéger la santé humaine et animale, la prévention à la source est déterminante. Nous appelons tous les gouvernements à signer, ratifier et mettre en œuvre l’accord sur les pandémies dès qu’il sera ouvert à la signature. En consacrant le principe «Une seule santé - One Health», cet accord est le premier instrument juridiquement contraignant à établir le lien étroit entre la santé humaine, l’environnement et le bien-être animal. L’accord sur les pandémies définit des obligations visant à prévenir la propagation des agents pathogènes avant qu’ils ne touchent les humains et les animaux», ajoute Nina Jamal.
Au sujet de QUATRE PATTES QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et ses amis, l’organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Ses campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – comme les ours, les grands félins et les orangs-outans – issus d’élevages non conformes aux besoins de l’espèce et ceux dans les zones de catastrophes naturelles et de conflits. Avec des bureaux en Afrique du Sud, en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, aux États-Unis, en France, au Kosovo, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Thaïlande, en Ukraine et au Vietnam, ainsi que des refuges pour les animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions à long terme. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d’Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours que l’on a pu sauver de mauvaises conditions de détention, un environnement adapté à leur espèce. www.quatre-pattes.ch
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