comparis.ch : analyse de la propension des assurés à changer de caisse - Peur et commodité ont un coût : 1174 francs
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Zürich (ots)
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http://presseportal.ch/fr/pm/100003671 -Le potentiel d'économies moyen de l'assurance de base obligatoire 'élève à presque 2000 francs par ménage pour l'an prochain. L'analyse de comparis.ch, le comparateur sur internet, montre aussi que parmi les assurés qui, au premier abord, refusent catégoriquement de changer de caisse, les plus promptes à se raviser et à envisager de changer de caisse lorsqu'ils apprennent le montant de leur potentiel d'économies sont les assurés les plus jeunes, les hommes et les hauts revenus. En revanche, les plus bas revenus refusent avec vigueur de changer de caisse, même une fois qu'ils connaissent mieux leurs possibilités d'économies. Par ailleurs, l'assuré ayant déjà au moins une fois changé de caisse, est plutôt disposé à changer de caisse. Et les ménages refusant de changer de caisse par crainte des formalités administratives et par commodité tirent un trait sur un potentiel d'économies de 1174 francs par an.
L'étude représentative publiée il y a une semaine par comparis.ch, le comparateur sur internet, a montré que les assurés sous-estimaient très fortement leur potentiel d'économies pour l'assurance de base obligatoire (1). Pas étonnant donc que seulement 5 % des personnes ayant participé au sondage se soient déclarées «Oui» ou «Peut-être» prêtes à changer de caisse. A l'opposé, quatre personnes sur cinq ne s'imaginaient «Sûrement pas» changer de caisse. Si on indiquait aux assurés interrogés combien d'argent ils pouvaient effectivement économiser sur leur primes maladie, ils changeaient d'avis et ensuite plus que 50 % répondaient «Sûrement pas», 13 % «Oui» et 17 % «Peut-être» à l'idée de changer de caisse (2). Le potentiel d'économies de tous les ménages interrogés s'élève en moyenne à 1193 francs si les assurés optent pour l'assurance maladie la moins chère pour leur localité et à 1925 francs s'ils optimisent en sus leur franchise.
Ensuite, comparis.ch a approfondi l'analyse des réponses des 80 % des assurés interrogés qui ne pouvaient «Sûrement pas» s'imaginer changer spontanément de caisse. Tout d'abord, il leur a été demandé qui changerait d'opinion, passant de «Sûrement pas» à «Oui» ou «Peut-être», en prenant connaissance du potentiel d'économies de son ménage. Deuxièmement, les réponses des personnes qui continuaient de refuser catégoriquement de changer de caisse même en connaissant l'énorme potentiel d'économies recélé par le produit le moins cher disponible pour leur localité (les «opposants à un changement») ont été analysées plus précisément.
Qui change d'avis ? * Les familles prêtes à changer de caisse ont un potentiel d'économie de 2222 francs, soit 23 % plus élevé que celui des familles se déclarant défavorables à tout changement de caisse. Parmi les familles monoparentales en revanche, le potentiel d'économies est le même pour les familles disposées à changer de caisse et celles qui ne le sont pas (cf. tableau n°3). * Les assurés plus jeunes se laissent plus facilement convaincre par le montant de leur potentiel d'économies : les 20-49 ans interrogés changent ainsi plus facilement d'avis après avoir pris connaissance de leur potentiel d'économies, devenant soudainement en faveur d'une nouvelle assurance maladie (les «partisans de changer»). Le groupe de 20-29 se montre particulièrement souple : avec 45 %, le pourcentage des partisans d'un changement de caisse est cinq fois plus élevé dans cette tranche d'âge que dans la tranche des plus de 70 ans (cf. tableau n°1). * Avec 30 %, les hommes révisent plus facilement leur opinion que les femmes, 22 %. * L'analyse en fonction de la composition du ménage débouche sur les constatations suivantes : avec 38 %, les familles monoparentales sont celles qui changent le plus souvent d'opinion lorsque leur potentiel d'économies leur a été présenté, passant de «Sûrement pas» à «Oui» ou à «Peut-être» pour ce qui est de changer de caisse. Par contre, seulement 21 % chez les célibataires et 31 % chez les familles se ravisent (cf. tableau n°3).
Chez les riches, on apprend à faire des économies Les assurés interrogés ayant les revenus les plus modestes (moins de 4000 CHF de revenu brut par mois) sont ceux qui, selon l'étude (3), ont le moins souvent changé de caisse jusqu'à présent bien qu'ils soient ceux dont le potentiel d'économies est le plus élevé (4). Il est étonnant que les opposants à un changement appartenant à cette catégorie de revenus changent moins souvent d'avis une fois qu'ils connaissent le montant des économies qu'ils pourraient faire, que les opposants ayant des hauts revenus : seulement 24 % des opposants originels à un changement parmi les ménages gagnant moins de 4000 francs par mois se ravisent une fois qu'on leur a dit combien ils pourraient économiser en optant pour l'assurance maladie la moins chère pour leur localité. Dans la catégorie des plus hauts revenus (plus de 10'000 francs), ce pourcentage atteint 36 %, soit moitié plus (cf. tableau n°2).
Les bonnes expériences ont un effet catalyseur L'assuré ayant déjà changé de caisse mais refusant à présent de changer de caisse, se ravise plus facilement quand on lui indique son potentiel d'économies, que les assurés n'ayant jamais changé de caisse (37 % contre 21 %). Et ceci bien que les assurés n'ayant jamais changé de caisse ait un poten-tiel d'économies plus élevé : 812 francs par an, soit environ 40 % de plus que celui des assurés ayant déjà changé une fois (585 francs). Pour Richard Eisler, P.D.G. de comparis.ch, les conclusions à en tirer sont claires : «L'assuré ayant déjà vu combien il pouvait être facile de changer de caisse, hésite donc bien moins à changer de nouveau de caisse. Beaucoup plus d'assurés envisageraient vraisem-blablement de changer de caisse s'ils se rendaient compte à quel point cela peut être facile».
La crainte des formalités administratives et la commodité coûte 1174 francs à chaque ménage comparis.ch a voulu savoir quelles étaient les raisons des ménages qui refusaient catégoriquement de changer de caisse même en connaissant leur potentiel d'économies. Pour 64 % des assurés, la raison la plus importante est le fait d'être satisfait de sa caisse actuelle, suivie par la crainte de la paperasse et la commodité, 23 % (cf. tableau n°4 pour les autres motifs). comparis.ch a analysé plus précisé-ment le potentiel d'économies des catégories de réponses à cette question : le potentiel d'économies le plus élevé par ménage est détenu par les assurés qui ne veulent pas changer de caisse maladie par crainte de remboursements moindres chez la nouvelle caisse : 1426 de francs par an. Manifestement, beaucoup de gens ne savent pas que les garanties de l'assurance de base sont fixées par la loi et donc les mêmes de partout. Les ménages qui ne veulent pas changer de caisse au motif qu'ils sont satisfaits de leur caisse maladie ont un potentiel d'économie de 1246 francs par an et ceux qui ne veulent pas changer par commodité pourraient économiser en moyenne 1174 francs par an.
Un comparatif en ligne permettant de demander directement des offres à la caisse maladie que l'assu-ré préfère, aide ces assurés à surmonter leur crainte de la paperasse administrative, leur garantit la commodité et leur permet d'économiser beaucoup d'argent.
(1) Etude du 23 octobre 2007 : «Primes maladie 2008 : sous-estimation du potentiel d'économies» disponible sur : http://www.comparis.ch/comparis/press/mediencorner.aspx (2) «Primes maladie 2008 : sous-estimation du potentiel d'économies», pages 9, 19. (3) «Primes maladie 2008 : sous-estimation massive du potentiel d'économies», page 10. (4) «Primes maladie 2008 : sous-estimation massive du potentiel d'économies», page 13.
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Richard Eisler,
P.D.G.
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