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FNS: Rapport intermédiaire du Programme national de recherche «Utilité et risques de la dissémination des plantes génétiquement modifiées» (PNR 59) à l'intention du Conseil fédéral

Bern (ots)

Premiers résultats provisoires pour la politique
Le Fonds national suisse (FNS) a déposé un rapport intermédiaire 
du Programme national de recherche «Utilité et risques de la 
dissémination des plantes génétiquement modifiées» (PNR 59). De 
premières études constatent, entre autres, que si la majorité de la 
population a une attitude négative face à la biotechnologie verte, 
elle est en faveur de la liberté de choix quant à l'achat de produits
génétiquement modifiés ou conventionnels. Il s'avère également que 
les conditions légales générales en place aujourd'hui ne suffisent 
pas à régler la coexistence de cultures agricoles avec et sans 
plantes génétiquement modifiées.
Avec le lancement du Programme national de recherche «Utilité et 
risques de la dissémination des plantes génétiquement modifiées» (PNR
59), le Conseil fédéral a chargé le Fonds national suisse (FNS) de 
résumer jusqu'à fin 2009 les résultats pertinents en vue de 
l'élaboration d'une politique. Le FNS a observé cette directive en 
déposant le rapport intermédiaire le 16 novembre 2009. Le Conseil 
fédéral en a pris connaissance le 4 décembre. Divisé en huit 
chapitres, le rapport (*) offre une vue d'ensemble de l'état des 
travaux. Seuls deux des 29 projets de recherche sont clos. Toutefois,
aucun rapport scientifique final n'a encore été publié. Les résultats
présentés sont donc encore provisoires.
Une majorité est pour la liberté de choix
Heinz Bonfadelli et ses collaborateurs de l'Institut des sciences de 
la communication et des médias de l'Université de Zurich ont 
démontré, à l'aide d'un sondage représentatif effectué dans trois 
régions de la Suisse, qu'une majorité de la population suisse a 
toujours une attitude négative face à la biotechnologie verte, bien 
que le rejet ait tendanciellement diminué depuis l'an 2000. Environ 
un quart des consommateurs est prêt à acheter et à manger des 
aliments génétiquement modifiés, tandis qu'un autre quart est en 
faveur d'une interdiction catégorique de tels produits. Une grande 
majorité, 71 pour cent, exige la liberté de choix entre les produits 
génétiquement modifiés et conventionnels.
Les chercheurs ont également interrogé les représentants d'intérêt
- offices fédéraux, stations de recherche, organisations non 
gouvernementales, représentants de l'industrie et organes de 
protection des consommateurs. La majorité de ces représentants sont 
d'avis que l'introduction de plantes génétiquement modifiées en 
Suisse est davantage une question politique que scientifique.
Un autre projet montre que les agriculteurs ont une attitude 
attentiste et sceptique envers la biotechnologie verte. Environ un 
tiers envisage de cultiver des plantes génétiquement modifiées, à 
condition que les entreprises agricoles avoisinantes en cultivent 
également.
Bases légales insuffisantes
Rainer J. Schweizer et ses collaborateurs à l'Université de St-Gall 
ont constaté dans leur étude juridique que les bases légales en place
aujourd'hui ne suffisent pas à régler la coexistence de méthodes de 
production avec et sans plantes génétiquement modifiées. Une nouvelle
loi n'est pas nécessaire, mais une révision de la loi sur le génie 
génétique, en place depuis début 2004, s'impose. La loi devrait en 
particulier régler la coopération entre les producteurs voisins, 
ainsi que les questions de responsabilité civile.
Essais aux champs: bilan intermédiaire
Les essais aux champs avec du blé génétiquement modifié sont encore 
en cours à Zurich Reckenholz et à Pully (VD). A l'aide de vastes 
expérimentations sur deux sites, un consortium de huit groupes de 
recherche teste le comportement de blé génétiquement modifié en plein
champ. Ces essais servent en particulier à l'étude des questions de 
biosécurité. Après deux (Zurich Reckenholz), respectivement une 
(Pully) période de culture, on ne peut pas encore tirer de 
conclusions concrètes concernant le rendement agricole du blé. De 
même, il n'est pas encore possible de dire à quel point les gènes de 
résistance introduits par génie génétique protègent les plantes 
contre les champignons en plein champ. Jusqu'ici, aucun risque 
écologique inattendu ou spécifique à la Suisse n'a été découvert.
(*) Le rapport intermédiaire à l'intention du Conseil fédéral peut
être téléchargé sur le site internet du FNS.
Programme national de recherche «Utilité et risques de la 
dissémination des plantes génétiquement modifiées» (PNR 59)
Dans le cadre du PNR 59, des chercheurs étudient en 29 projets de 
recherche l'utilité et les risques de plantes génétiquement modifiées
quant aux conditions écologiques, sociales, économiques, juridiques 
et politiques en Suisse. Les projets ont débuté dans la deuxième 
moitié de 2007 et se termineront au plus tard fin 2011. La synthèse 
finale du programme sera disponible au cours de la deuxième moitié de
2012.
www.pnr59.ch
Le texte de ce communiqué de presse est disponible sur le site 
Internet du Fonds national suisse: www.fns.ch > Médias > Communiqués 
de presse

Contact:

Prof. Dirk Dobbelaere
Président du comité de direction PNR 59
Service de pathologie moléculaire
Université de Berne
Länggassstrasse 122
3012 Berne
Téléphone: +41 (0=31 631 26 25
e-mail: dirk.dobbelaere@mopa.unibe.ch

Dr. Ori Schipper
Rédacteur scientifique
Fonds national suisse
Wildhainweg 3
3001 Berne
Téléphone: +41 (0)31 308 23 75
e-mail: oschipper@snf.ch

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