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Project Cuba Speaks et ASOPAZCO : Une coalition d'exilés et d'activistes demande l'appui de la Commission des droits de la personne

Genève, Suisse (ots-PRNewswire) -

La violation systématique et continue des droits de la personne à
Cuba sera au centre de la conférence de presse de Genève
Le jeudi 5 avril 2001 à 18 h. Hôtel President Wilson 457, Quai
Wilson Genève, Suisse
Des représentants de l'opposition nationale de Cuba et des
activistes pour les droits de la personne seront présents pour
témoigner du sombre dossier de Cuba au chapitre des droits de la
personne, ainsi que pour répondre aux questions.
Un vidéo de dix minutes, "To Whom It May Concern: A Public
Outcry," (A qui de droit : une protestation publique) sera présenté.
Des documents d'information sur la violation des droits de la
personne (des textes envoyés par des activistes de Cuba) et des
exemplaires du vidéo seront distribués aux représentants des médias.
Une réception, organisée par Mothers & Women Against Repression
(M.A.R. Por Cuba), se tiendra après la conférence.
Proyecto Cuba Habla et ASOPAZCO
(dont le droit de parole a été supprimé durant la 57e Commission des
droits de la personne) se réunissent en un forum parallèle afin de
faire entendre la voix du peuple opprimé de Cuba. La coalition,
formée d'organismes d'exilés cubains et d'activistes pour les droits
de la personne, présentera la dure réalité cubaine à la presse
mondiale, et demandera de l'appui à l'égard des résolutions projetées
condamnant la violation des droits de la personne à Cuba.
L'an dernier, le dépôt d'une plainte par la délégation cubaine
auprès de la Commission s'est soldé par la suspension recommandée du
statut consultatif d'ASOPAZCO pour une durée de trois ans (le statut
consultatif permet à des organismes non gouvernementaux de participer
aux audiences de Genève et de donner la parole à d'autres). ASOPAZCO,
organisme espagnol qui défend les droits de la personne ayant Mari
Paz Martinez-Nieto à sa tête, donnait la parole à des activistes de
différentes nationalités, particulièrement à des exilés et à des
dissidents cubains.
Un éditorial paru dans le "The Miami Herald" a qualifié la
suspension recommandée de "charade aux Nations Unies" et a accusé
ceux qui violent les droits humains "de tenter de bannir les
critiques des audiences de Genève."
"Jusqu'à maintenant, l'Etat cubain a été condamné neuf fois par la
Commission. Malgré cela, il est toujours membre et essaie de réduire
au silence ceux qui parlent au nom des opprimés et contre
l'oppresseur. Quelque chose ne va pas lorsque qu'on permet cela au
sein d'une institution qui se consacre à faire respecter les droits
des plus vulnérables", a déclaré Mme Martinez-Nieto, qui participait
à la conférence de presse.
"Nous nous réunissons à Genève au nom de tous les Cubains qui ne
peuvent être présents. Nous exigeons le respect des libertés et des
droits fondamentaux à Cuba", a ajouté Sylvia G. Iriondo, présidente
de Mothers & Women Against Repression (M.A.R. Por Cuba).
"Cette délégation représente les prisonniers, les malmenés, et les
gens victimes de torture et d'abus. Nous nous exprimons au nom de
ceux qui aspirent à vivre dans un cadre juste et libre", a affirmé
Janisset Rivero, directrice administrative, Directorio Revolucionario
Democratico Cubano.
Renseignements: 
Maria E. Cosculluelo ou Ileana A. Puig, toutes deux de M.A.R. Por
Cuba, en Suisse, mobile +41 79 477 9757, ou aux Etats-Unis, 
tél. +1 (305) 361-6800