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ASTAG Schweiz. Nutzfahrzeugverband

L'ASTAG applaudit le refus opposé à l'initiative ATE et revendique une adaptation continue du principe de causalité pour le rail

Bern (ots)

L'Association suisse des transports routiers, ASTAG
approuve que la Confédération veuille réviser la réglementation du 
financement de l'infrastructure du rail à moyen et long termes. 
L'ASTAG se réjouit en particulier que le principe de causalité, pour 
le rail également, fasse de plus en plus foi.   En ce sens, il n'y a 
rien de plus logique que la Confédération récuse également 
l'initiative sournoise de l'ATE . Par ce biais, certains milieux 
financent aujourd'hui déjà fortement leurs besoins en mobilité par 
les autres, et encore plus en ponctionnant dans les portemonnaies, 
qui ne sont pas les leurs, comme jamais encore! Toutefois, aucune 
contre-proposition n'est nécessaire, contrairement à ce qui la 
Confédération prévoit. Au lieu de cela, l'initiative ATE doit être 
rejetée sans réserve! La nouvelle réglementation du financement du 
rail doit, selon l'opinion de l'ASTAG, suivre de front et selon les 
mêmes principes du financement routier.
Depuis des années, l'Association suisse des transports routiers, 
en raison des circonstances,  met en lumière que les transports 
publics et le rail ne peuvent se financer qu'à un faible pourcentage 
(voir encadré). Ceci contredit, dans sa forme la plus rédhibitoire, 
le principe de causalité que la Confédération et la politique ont 
élevé comme maxime d'une dite politique des transports à effet 
durable. Pire encore : les effets "trompe-l'oeil" et  "statistique 
maquillée" du Département des transports  ont fait en sorte que le 
financement des transports publics et du réseau du rail a pris l'eau 
ces dernières années.
La politique des transports est ainsi réellement menacée par un 
Waterloo! Même la Confédération  en arrive à la conclusion que le 
financement de l'infrastructure du rail, ainsi que l'exploitation et 
la maintenance  du réseau des transports publics, ne sont plus 
garantis à moyen et à long termes.
L'ASTAG salue le demi-tour effectué par le Conseil fédéral
Sous ce signe annonciateur, l'ASTAG félicite la Confédération pour
la question de financement. Notamment en raison des circonstances ; 
pour les transports publics également, le principe de causalité 
prévaut de plus en plus: cette situation correspond à une vieille 
requête de l'ASTAG. Cependant, la rentabilité du propre capital de la
société des chemins de fer et du rail doit être, à long terme, bien 
plus augmenté que la Confédération n'y aspire. Un engagement accru 
des usagers du rail est indispensable.
L'initiative ATE, ennemie des transports routiers, est à refuser 
sans contreproposition
L'ASTAG se réjouit particulièrement de la circonstance: la 
Confédération a opposé un refus catégorique à l'initiative ATE.
La main mise ainsi derechef planifiée quant à la caisse des 
transports routiers conduirait dans la mauvaise direction et le 
système de financement, droit dans le mur, également pour les 
transports routiers.
Il s'agit en définitive d'une démarche des initiateurs 
gauche-verte qui s'explique finalement simplement: tourmenter 
l'économie nationale et indispensable des transports routiers pour 
faire en sorte que tout un chacun ne circule plus qu'en 
bicyclette...C'est la raison pour laquelle, on doit y opposer un 
refus net sans contreproposition!
Les usagers de la route financent un abonnement demi-taxe pour 
chaque citoyen helvétique!
Pendant que la circulation routière, et particulièrement les 
transports routiers, financent presque tous ses frais (frais externes
inclus), les transports publics couvrent leurs frais généraux à un 
plafond de maximum 65 pourcent, aujourd'hui toujours encore, et sont 
tributaires de façon croissante des subventions de l'Etat et des 
indemnisations. Pour leur financement, et parallèlement aux moyens 
accordés par la Confédération et aux recettes issues de la taxe sur 
la valeur ajoutée, ces fonds sont en grande partie utilisés pour les 
transports publics, alors qu'ils étaient en fait réservés pour des 
apports aux transports routiers! Les recettes du trafic des poids 
lourds lié aux prestations sont utilisées depuis des années à 
d'autres fins, soit pour le financement des transports publics. A cet
effet, la population a jadis assenti à cette application sous une 
forme de solution transitoire pour un temps limité. Dans l'ensemble, 
5.5 milliards de francs environ sont actuellement alloués comme 
subventions pour les transports publics, dont environ 2 milliards 
annuels tombent dans les caisses des transports routiers. Une grande 
partie de cette somme est déboursée par l'industrie et l'économie des
transports, lesquelles doivent de nouveau répercuter les coûts 
supplémentaires sur les usagers  de la route. Pour une facture au 
niveau de l'économie nationale, amortissements et intérêts inclus,  
les investissements supplémentaires des usagers de la route pour les 
transports publics s'élèvent à bien 15 milliards de francs. Les 
cotisations élevées prélevées par l'Etat représentent également la 
raison d'un faible degré de couverture des frais pour le rail. Les 
usagers du rail financent 55,7 pourcent des coûts. Ou formulé 
autrement: Les transports routiers financent un abonnement demi-prix 
pour chaque citoyen helvétique!

Contact:

ASTAG Association suisse des transports routiers
Michael Gehrken
031 370 85 24

Berne, 20 janvier 2011

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