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Prise de position de pharmaSuisse sur la procédure de consultation concernant la révision LPTh: Les pharmaciens soutiennent les axes de révision de la LPTh

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Berne (ots)

- Indication: Ce communiqué de presse complet peut être 
     téléchargé en format pdf sous:
     http://presseportal.ch/fr/pm/100004115 -
pharmaSuisse salue, dans l'intérêt des patients, la proposition de
restreindre la vente de médicaments en cabinet médical (interdiction 
sauf dans les régions dépourvues de pharmacie). La dispensation 
médicale empêche la collaboration nécessaire entre médecins et 
pharmaciens et doit être réglementée. pharmaSuisse soutient aussi la 
correction des fausses incitations financières, les in-terdictions 
d'avantages matériels et l'obligation de signaler les intérêts. La 
nouvelle réglementation des compétences liées aux catégories de 
médicaments pouvant être remis par le pharmacien est une adaptation 
judicieuse dans la perspective de soins intégrés.
L'association faîtière pharmaSuisse salue, dans l'intérêt d'un 
approvisionnement en soins de premier recours novateur et d'une 
meilleure protection des patients, l'interdiction de principe de 
vendre des médicaments en cabinet médical (interdiction de la 
dispensation médicale). Dans les régions retirées où les pharmacies 
ne peuvent garantir l'approvisionnement, il est convenable de prévoir
des exceptions.
L'association faîtière pharmaSuisse est clairement partisane d'une
rémunération correcte de toutes les professions de santé, dont le 
corps médical. Mais les revenus des médecins doivent provenir des 
prestations qu'ils fournissent et non de la vente de médicaments. 
Même si la dispensation médicale peut sembler «commode» à première 
vue, elle présente aussi des inconvénients de taille pour les 
patients: assortiments limités, neutralité du médecin en question 
lorsqu'il prescrit, absence de contrôle professionnel par un 
pharmacien. La dispensation médicale doit faire l'objet d'une 
nouvelle réglementation parce qu'elle rend impossible la 
collaboration plus nécessaire que jamais entre médecins et 
pharmaciens.
Dans les cantons où se pratique la vente de médicaments en cabinet
médical (dispensation médicale), le patient est privé des services du
pharmacien car il ne reçoit pas d'ordonnance. Chaque fois qu'il a 
besoin de médicaments, ils doit consulter le médecin, même lorsqu'il 
ne s'agit que de répéter une médication de longue durée. Tous les 
ex-perts appellent unanimement à la coopération au sein de réseaux 
interdisciplinaires pour combattre efficacement les lacunes en soins 
de premier recours (pénurie de médecins généralistes) et la forte 
hausse des coûts hospitaliers ambulatoires. Les expériences de 
coopération au sein de cercles qualité entre médecins et pharmaciens 
démontrent le potentiel très important d'amélioration de l'efficacité
et de réduction des coûts. Le principe mondialement appliqué « Qui 
prescrit ne vend pas », ancré dans la loi par une interdiction de 
principe de la dispensation médicale, clarifierait enfin la situation
en Suisse et ouvrirait la porte à de nouveaux modèles. Simultanément,
la rémunération des médecins traitants devra faire l'objet d'une 
nouvelle réglementation et les incitations devront être définies 
correctement.
pharmaSuisse soutient une réglementation restrictive de l'envoi 
postal de médicaments ainsi que des directives claires sur 
l'interdiction d'accepter des avantages matériels et l'obligation de 
signaler les intérêts. Une nouvelle réglementation des compétences 
liées aux catégories de médicaments pouvant être remis par le 
pharmacien sera essentielle dans la perspective de soins intégrés en 
collaboration avec les médecins.
Les lacunes légales actuelles permettant la participation 
financière de médecins à la vente par correspondance de médicaments 
conduisent aux mêmes fausses incitations que la dispensation 
médicale, mais cette fois-ci dans les cantons interdisant légalement 
la vente de médicaments par le médecin. Autre dérive choquante à 
corriger : la réception d'ordonnances médicales par la Migros en lien
avec une pharmacie d'envoi postal donne l'impression qu'il est 
possible d'acheter des médicaments en self-service en grandes 
surfaces. Une réglementation claire et incontournable est essentielle
à ce niveau.
pharmaSuisse approuve le paquet de révision et en félicite les 
auteurs.
Annexes: www.pharmaSuisse.org > Médias

Contact:

Marcel Wyler
Tél.: +41/31/978'58'58
Mobile: +41/79/300'82'30
E-Mail: marcel.wyler@pharmasuisse.org

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