Coupage de vins : Dominique Giroud rétablit les faits
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Lausanne (ots)
Le 21 février 2014, la RTS a laissé entendre que Dominique Giroud était un vigneron malhonnête n'hésitant pas à trafiquer des centaines de milliers de litres de vins pour s'enrichir. Fausses et diffamatoires, ces insinuations sont à l'origine d'une vague d'indignation générale qui a ruiné la réputation de Dominique Giroud et de son entreprise. Aujourd'hui, pour rétablir son intégrité et celle de tout un secteur économique, ce dernier s'explique en rétablissant les faits et en les replaçant dans leur contexte.
Le 21 février 2014, le journaliste Yves Steiner a signé un reportage, diffusé au 19:30 de la RTS, qui défend la thèse selon laquelle Dominique Giroud serait un vigneron sans scrupules qui trafiquerait ses cuves et tromperait les consommateurs pour s'enrichir. Ces insinuations gravissimes sont à l'origine d'une vague d'indignation générale qui a entaché et probablement ruiné à jamais la réputation d'un homme et de son entreprise. Aujourd'hui, Dominique Giroud a décidé de s'expliquer, de rétablir les faits et de les replacer dans leur contexte.
Est-il légal de couper un vin ? Pourquoi coupe-t-on un vin ? Comment le coupage des vins est-il réglementé en Suisse ? Pourquoi tolère-t-on les coupages ayant pour objectif d'optimiser le prix des vins ? Qui surveille les vignerons en Suisse ? Combien d'irrégularités sont-elles constatées chaque année ? Quelles sont les sanctions prises ? En apportant des réponses précises à ces questions, Dominique Giroud veut contribuer à combattre le soupçon de tricherie qui pèse aujourd'hui sur lui, mais également sur toute une profession. Mieux comprendre comment fonctionne la chaîne du vin doit permettre de mieux comprendre le contexte dans lequel il peut arriver que des vignerons ou des marchands de vin commettent des erreurs. Qui n'en commet jamais ?
Aujourd'hui, par méconnaissance, on se scandalise et on met à la Une des journaux les vignerons pour la moindre inadvertance - Dominique Giroud est le premier à en avoir fait douloureusement les frais. Pourtant, dans l'ensemble, le système fonctionne. Les vignerons disposent de la marge de manoeuvre dont ils ont besoin pour répondre de manière différenciée aux attentes des consommateurs. Lorsqu'ils commettent des irrégularités, ils sont avertis ou sanctionnés. Au final, et c'est ce qui compte, les vins suisses sont d'excellente qualité. Bien sûr, on peut toujours améliorer les choses, mais le système en place a fait ses preuves. Jugements sommaires et condamnations hâtives doivent céder la place à une appréciation plus nuancée du fonctionnement de la chaîne du vin. Avec la liste de questions-réponses attachée à ce communiqué, Dominique Giroud espère apporter sa contribution à ce débat public. En voilà la synthèse pour le lecteur pressé :
- Bien que méconnu du grand public, le coupage/assemblage des vins
est, dans certaines proportions, une pratique parfaitement
licite et bien réglementée. En Suisse comme à l'international,
elle repose sur la règle communément admise du 85/15,
c'est-à-dire la possibilité de mélanger à un lot jusqu'à un
maximum de 15% d'un autre vin de même couleur. - Dominique Giroud est propriétaire d'une cave depuis 1992. Depuis
ses débuts, il s'est toujours donné pour objectif de respecter
scrupuleusement lois et règlements, y compris en matière de
coupage de vins où les limites tolérées sont particulièrement
strictes en Valais. A de très rares exceptions près, cet
objectif a été atteint. Sa maîtrise oenologique a été
récompensée par plus de 300 médailles et autres reconnaissances,
en Suisse et à l'international. Ces reconnaissances ont été
obtenues sur la qualité des produits, préoccupation première de
Dominique Giroud qui s'est toujours entouré des meilleurs
oenologues, notamment Daniel Dufaux (président de l'Union suisse
des oenologues), Philippe Corthay (ancien professeur à Changins,
oenologue-conseil), ou encore Steve Blais du cabinet Michel
Rolland Conseils (l'un des bureaux les plus réputés de Bordeaux
et du monde). - Depuis 2005, les caves Giroud ont commercialisé année après
année entre 3,5 et 9,5 millions de litres de vin. Pour
regrettables qu'elles soient, les exceptions montrées du doigt
par la RTS doivent être replacées dans leur contexte : elles
concernent moins de 6000 litres de vin, soit 0,03% des 19
millions de litres commercialisés sur la période concernée. En
moyenne, l'écart avec la limite autorisée d'assemblage (15%) est
de faible ampleur : 2,4%. Le gain réalisé par inadvertance est
tellement infime qu'il en devient anecdotique : il s'élève à
moins de 15'000 francs pour un chiffre d'affaires avoisinant les
cent millions de francs sur la période concernée. De plus, la
plupart des écarts remontent à 2007, qui est une année de
transition au sein de Giroud Vins : cette année-là, les
vendanges se sont déroulées au milieu du chantier extraordinaire
visant à doter l'entreprise de sa nouvelle cave ultramoderne à
Sion. - Les écarts constatés dans la cave de Dominique Giroud sont de
regrettables inadvertances comme il en arrive dans toute
activité humaine, mais ils ne sont ni systématiques ni
intentionnels. En regard de la loi, ils sont de peu de gravité
et ne suffisent en aucun cas à justifier la campagne
systématique de démolition dont leur auteur est l'objet depuis
des mois dans les médias.Ce communiqué est accompagné d'une FAQ.
Contact:
Marc Comina
mc@marc-comina.ch
079 128 34 95