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A Genève, une table ronde discute des mesures pour prévenir la prochaine pandémie

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Prévention des pandémies : une table ronde de haut niveau à Genève

La Mission permanente de l’Australie auprès des Nations Unies et QUATRE PATTES ont réuni des États membres et des experts pour discuter des futures mesures de prévention des pandémies de l'OMS.

Genève, le 20 septembre 2022 – La mission permanente de l’Australie auprès des Nations Unies et l’organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES ont organisé une table ronde pour discuter des opportunités internationales de renforcement de la prévention, de la prévoyance et de la réaction face aux pandémies.

Parmi les intervenants figuraient des experts et des universitaires reconnus dans les domaines de «One Health» et de la politique de santé, notamment Lawrence Gostin, fondateur de la chaire O’Neill en droit de la santé globale, Natalia Cediel Becerra, professeure de sciences vétérinaires et membre du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health». Gian Luca Burci, chargé de cours en droit international à l’Institut universitaire de hautes études internationales et du développement de Genève et Wanda Markotter, directrice du «Centre for Viral Zoonoses» et coprésidente du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health» étaient également présent.

Il s’agit de la deuxième table ronde de l’année consacrée à l’élimination des facteurs de risque rencontrés là où se rejoignent l’homme, l’animal et la nature et ce dans le cadre d’une approche «One Health».

Nina Jamal, experte en matière de prévention des pandémies chez QUATRE PATTES, a formulé un message clair: «La table ronde d’experts de haut niveau a expliqué de manière convaincante que nous ne pourrons prévenir les futures pandémies qu’en adoptant une approche globale «One Health». Celle-ci doit impérativement inclure une collaboration pluridisciplinaire afin de veiller au bien-être animal et de protéger notre environnement. Et cela, par conséquent, protégera la santé humaine. 75% des maladies infectieuses émergentes proviennent d’animaux, c’est la raison pour laquelle de telles mesures ne peuvent pas être négligées.»

En juillet, l’organe intergouvernemental de négociation a publié, avec le soutien du Bureau de l’Organisation mondiale de la santé, un document de travail pour examen par les États membres.

Nina Jamal a expliqué qu’il manquait des mesures importantes. «La table ronde a clairement démontré que le document de travail, dans sa forme actuelle, ne permettra pas aux gouvernements d’atteindre leur objectif de sauver des vies et de préserver les moyens de subsistance. Pour donner aux communautés concernées une chance de se prémunir contre de futures épidémies, nous avons besoin d’un traité juridiquement contraignant, qui ne se limite pas à définir des mesures pour la période suivant une épidémie. C’est pourquoi nous exhortons les États membres à permettre un changement radical dans notre manière de définir et de mettre en œuvre la politique de santé. Cela implique également d’améliorer la manière dont nous traitons les animaux et de réduire l’impact de nos systèmes alimentaires et agricoles sur l’environnement.»

Lawrence Gostin et Gian Luca Burci, deux éminents spécialistes du droit mondial de la santé, ont abordé l'une des questions les plus urgentes, à savoir la forme que doit prendre l'accord international et le champ d'application nécessaire. Le cadre juridique d'un traité contraignant a également été abordé lors de l'événement.

Lawrence Gostin a déclaré: «Des systèmes de santé solides et résistants sont essentiels à la préparation aux pandémies, mais les systèmes de santé ne peuvent pas à eux seuls empêcher les épidémies de se développer en pandémies. L’instrument de l’OMS pour les pandémies doit adopter une approche «One Health» et reconnaître que la santé humaine est étroitement liée à la santé animale et à notre environnement commun. Les États membres de l’OMS doivent agir de manière solidaire sur les questions clés du mode d’exploitation des sols, du traitement humain des animaux, de la préservation des habitats des animaux sauvages et de la protection contre la dégradation de l’environnement.»

Wanda Markotter, co-présidente du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health», a expliqué le rôle que cette approche peut jouer dans la création d’un instrument juridique efficace.

Elle a déclaré: «La définition de «One Health» est globale et reconnaît explicitement que la santé des écosystèmes, des animaux et des personnes est étroitement liée et interdépendante. L’accent est mis sur la prévention des pandémies.»

Contexte

Vous trouverez LA LISTE COMPLÈTE DES INTERVENANTS ET DES BIOGRAPHIES ici.

Le groupe international de négociation (GIN)

En réponse à l’impact mondial qu’a eu le COVID-19, l’Assemblée mondiale de la santé a créé, lors de sa deuxième session extraordinaire en décembre 2021, un groupe intergouvernemental de négociation (GIN) chargé d’élaborer et de négocier, dans le cadre de la constitution de l’Organisation mondiale de la santé, une convention, un accord ou un autre instrument international visant à renforcer la prévention, la préparation et la lutte contre les pandémies. Les travaux du GIN sont fondés sur les principes de l’inclusion, de la transparence, de l’efficacité, du leadership des États membres dans un esprit de consensus.

Un instrument international de lutte contre les pandémies constituera une étape importante dans la construction d'une architecture sanitaire internationale plus résistante et dans la protection du monde contre les crises sanitaires à venir. Compte tenu de l'augmentation de la fréquence et de la gravité des pandémies, l'inclusion de la prévention dans le champ d'application de l'instrument est bienvenue et nécessaire.

One Health

«One Health» doit influencer nos réflexions, nos décisions, nos planifications et nos pratiques. C’est important, car nous savons que nous devons agir différemment si nous voulons éviter de nouvelles pandémies, gérer nos crises environnementales et prévenir des souffrances généralisées. «One Health» devrait représenter un changement fondamental vers une préoccupation unique pour la santé de toutes les personnes et de tous les animaux dans leur environnement commun et vers une approche holistique de tous les aspects et déterminants de leur santé. Une approche «One Health» ne devrait pas seulement nous aider à nous préparer à réduire l’impact des crises sanitaires et environnementales, mais également nous permettre d’empêcher les crises avant leur apparition. Cela implique que nous nous attaquions à bras-le-corps à leurs causes profondes.

Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et des amis, l'organisation plaide pour un monde où les humaines traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Les campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – tels que les ours, les grands félins et les orangs-outans – vivant dans de mauvaises conditions de détention ainsi que dans les zones de catastrophe et de conflit. Avec des bureaux en Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, France, Kosovo, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Thaïlande, Ukraine, USA et Vietnam ainsi que des refuges pour animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions durables. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d'Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours sauvés de mauvaises conditions de détention un environnement adapté à l’espèce.
 www.quatre-pattes.ch

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