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Une meilleure protection contre les licenciements antisyndicaux est nécessaire - L'USS juge les sanctions prévues trop faibles

Bern (ots)

L'Union syndicale suisse (USS) apprend avec
satisfaction que le Conseil fédéral entend enfin améliorer la 
protection contre les licenciements de représentant(e)s syndicaux et 
de lanceurs et lanceuses d'alerte. Mais les sanctions proposées sont 
bien trop faibles : pour les grandes entreprises, une indemnité 
maximale de douze mois n'est guère dissuasive. En outre, les 
représentant(e)s du personnel, les syndicalistes et les lanceurs et 
lanceuses d'alerte qui seront victimes d'un licenciement abusif 
perdront définitivement leur emploi. Ils n'auront en effet aucun 
droit à être réintégrés et tomberont donc au chômage ou ne pourront 
plus faire valoir leurs droits sur leur lieu de travail.
L'USS demande donc instamment au Conseil fédéral de fixer des 
sanctions dignes de ce nom, d'améliorer la protection contre les 
licenciements antisyndicaux et de prévoir la possibilité de 
réintégrer les personnes abusivement licenciées. Des mesures plus 
déterminées sont nécessaires, car, ces derniers mois, le nombre de 
licenciements abusifs de représentant(e)s du personnel ou de 
syndicalistes a dramatiquement augmenté.
À cela s'ajoute que la Suisse a été condamnée par l'Organisation 
internationale du Travail (OIT) parce qu'elle ne respecte pas les 
normes de protection internationales en matière de licenciements 
antisyndicaux. Or, ces normes font partie des droits humains 
fondamentaux.

Contact:

Union syndicale suisse
Jean Christophe Schwaab (078 690 35 09), secrétaire central de l'USS,
et Peter Lauener (079 650 12 35) responsable de la communication et
porte-parole de l'USS, se tiennent à votre disposition pour tout
complément d'information.

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