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Protection de la jeunesse Scandaleux ! Après le dimanche, c’est au tour de la protection de la jeunesse de tomber !

Berne (ots)

Alors que les Chambres fédérales font du dimanche un
jour ouvrable, le Conseil fédéral jette la protection de la jeunesse 
à la poubelle. Trois années seulement après son entrée en vigueur, 
la loi sur le travail va être révisée et l’âge de la protection de 
la jeunesse abaissé à 18 ans. En agissant de la sorte, le Conseil 
fédéral rend un mauvais service aux jeunes qui suivent une formation 
professionnelle dans des secteurs où des autorisations globales 
sont, aujourd’hui déjà, généreusement octroyées pour le travail de 
nuit et du dimanche. L’abaissement de l’âge de protection ouvrira 
encore plus grand la porte aux abus. En effet, les jeunes seront de 
ce fait moins bien protégés contre les accidents de travail. 
Parallèlement, à cause de cette extension de leur engagement 
professionnel, il leur sera plus difficile de se consacrer à leur 
formation, de se reposer comme il se doit et d’entretenir des 
contacts sociaux nécessaires. S’y ajoute que l’ordonnance relative à 
la loi sur le travail concernant la protection de la jeunesse, une 
ordonnance promise depuis vieux se fait toujours attendre. La 
décision prise aujourd’hui par le Conseil fédéral aidera à résoudre 
la crise structurelle qui sévit dans certaines branches (p. ex. 
l’hôtellerie et la restauration) à travers la disparition de la 
protection de la jeunesse. C’est scandaleux !
Étant donné la pénurie des places d’apprentissage, la majorité des 
jeunes qui commencent un apprentissage professionnel ne seront plus 
protégés dès le départ. Leur âge moyen est en effet aujourd’hui de 
18 ans (« Monitorage de l’éducation en Suisse – Élèves du degré 
secondaire II : Évolutions et perspectives », Office fédéral de la 
statistique, 2004).
Le Conseil fédéral justifie l’abaissement de l’âge de la protection 
de la jeunesse en invoquant une adaptation aux normes de l’Union 
européenne (UE). Ce faisant, il « oublie » que la directive 
européenne y relative contient des prescriptions nettement 
meilleures que celles de l’ordonnance prévue. Et cela, précisément 
en matière de temps de travail !
Peter Sigerist (031 377 01 23 / 079 404 56 85), secrétaire central 
en charge à l’USS du dossier de la formation se tient à votre 
disposition pour tout complément d’information.

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