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Greenpeace: 18 mois de prison pour les défenseurs non violents des baleines?

Zurich/Jungfraujoch (ots)

À l'occasion de la journée de la mer
au Japon, des militants de Greenpeace ont exigé, depuis le sommet du 
Jungfraujoch, un jugement équitable pour Junichi et Toru, les deux 
défenseurs des baleines. Un procureur japonais veut les incarcérer 
pendant 18 mois.
Sous le regard des touristes japonais, des militants de Greenpeace
ont déployé aujourd'hui sur le «toit de l'Europe» une grande baleine 
gonflable, une bannière portant l'inscription «Jailed for protecting 
whales?», des tracts et le portrait des deux défenseurs des baleines,
afin d'exiger que ces derniers puissent bénéficier d'un procès 
équitable. La perspective de voir les deux collaborateurs de 
Greenpeace passer 18 mois derrière les barreaux, séparés de leurs 
femmes et de leurs enfants, est un choc, non seulement pour 
Greenpeace, mais pour tous les défenseurs des droits de l'homme. Ni 
la protestation pacifique contre une chasse à la baleine totalement 
superflue, cruelle et néfaste pour l'environnement, ni la 
subtilisation temporaire d'un carton rempli de viande de baleine ne 
peut justifier une peine de prison.
Le 8 juin 2010, deux ans après que Junichi Sato et Toru Suzuki 
aient révélé un scandale de corruption dans l'industrie baleinière 
japonaise, le procès contre les deux défenseurs de l'environnement 
est arrivé à son terme dans la préfecture d'Aomoria, au Nord du 
Japon. Les déclarations des deux collaborateurs de Greenpeace ont été
confirmées par certains membres d'équipage du baleinier «Nissin 
Maru». Pourtant, le procureur a requis une peine de 18 mois de 
prison, simplement parce que les deux accusés ont, en mai 2008, saisi
dans un entrepôt un carton contenant de la viande de baleine afin de 
prouver que l'équipage du «Nissin Maru» avait prélevé, pour son 
propre enrichissement, les meilleures pièces de viande pour une 
valeur de plusieurs milliers de francs suisses. L'affaire est 
sensible, car la chasse à la baleine à caractère pseudo-scientifique 
bénéficie au Japon de généreuses subventions publiques, si sensible 
que les plaignants veulent désormais envoyer les deux membres de 
Greenpeace derrière les barreaux.
La motivation politique de cette procédure est évidente. Son 
objectif est de briser la résistance contre la chasse à la baleine. 
Violant l'indépendance de la justice, des représentants du 
gouvernement ont caviardé, au point de les rendre incompréhensibles, 
des dossiers du Ministère de la pêche qui auraient été importants 
pour la défense des deux protecteurs des baleines. Le caractère 
disproportionné de leur arrestation et de leur détention préventive 
durant près de quatre semaines est contraire à la Charte 
internationale des droits de l'homme, comme l'a officiellement 
dénoncé un groupe de travail de l'ONU.
Le jugement est attendu début septembre. Dans 99,8% des cas, les 
juges japonais reconnaissent coupables les accusés. Greenpeace met 
tout en oeuvre pour empêcher qu'il en soit ainsi et pour obtenir la 
libération de Junichi et de Toru. Greenpeace veut montrer au 
gouvernement japonais que la Suisse, comme le reste du monde, suit 
avec attention le sort que le Japon réserve aux défenseurs pacifiques
des baleines.
Photos disponibles sur: www.greenpeace.org/switzerland/de/Uber-uns/Medienstelle
Pour décharger les photos:
Login: Presse, Mot de passe: Greenpeace
Vidéos disponibles dès 15h00: Connexion FTP:
transfer.greenpeace.ch
Utilisateur: bildextern, Mot de passe: Nagufa85

Contact:

Bruno Heinzer
Responsable de la campagne Océans
Greenpeace Suisse
Mobile: +41/79/400'88'31

Nadia Boehlen
Porte-parle de Greenpeace Suisse
Tél.: +41/44/447'41'11

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