Alle Storys
Folgen
Keine Story von comparis.ch AG mehr verpassen.

comparis.ch AG

Communiqué de presse : Inflation : Prix élevés des vacances et des produits alimentaires : l’inflation est la première source de préoccupation de la population suisse

Communiqué de presse : Inflation : Prix élevés des vacances et des produits alimentaires : l’inflation est la première source de préoccupation de la population suisse
  • Bild-Infos
  • Download

Ein Dokument

Communiqué de presse

Enquête représentative Comparis sur les finances privées

Prix élevés des vacances et des produits alimentaires : l’inflation est la première source de préoccupation de la population suisse

Plus des deux tiers des Suisses s’inquiètent du renchérissement. Les prix de l’énergie et les dépenses pour les vacances sont les postes qui impactent le plus les portefeuilles, comme l’indique une enquête représentative de comparis.ch. Sur l’ensemble de l’année 2023, le pessimisme est de mise : plus d’une personne sur quatre s’attend à voir sa situation financière se dégrader par rapport à 2022. « Qu’il s’agisse des courses alimentaires, du paiement mensuel du loyer, des primes d’assurance maladie ainsi que de la réservation des vacances, la hausse des coûts se fait sentir directement. Les consommatrices et consommateurs ne sont pas à la fête », déclare Michael Kuhn, expert Consumer Finance chez Comparis.

Zurich, le 25 mai 2023 – « Tout est plus cher » – une impression qui se reflète dans les préoccupations des Suisses : ils sont 69 % à s’inquiéter de l’inflation dans notre pays tandis que 71 % s’inquiètent du renchérissement au niveau mondial. Le changement climatique (65%), les pénuries d’approvisionnement (57%) et d’autres sujets viennent après. Tels sont les résultats d’une enquête représentative de comparis.ch.

La crainte d’une hausse des prix s’est nettement accrue en l’espace de quelques mois. En décembre 2022, les préoccupations liées au changement climatique arrivaient en première position (68 %). Le renchérissement au niveau mondial (66 %, soit 5 points de pourcentage de moins qu’aujourd’hui) et l’inflation en Suisse (64 %, également 5 points de pourcentage de moins) arrivaient respectivement en deuxième et en troisième position.

Les femmes et les personnes hautement qualifiées davantage préoccupées par le changement climatique

« Avec la hausse des prix, les préoccupations autour du changement climatique ont perdu du terrain », déclare Michael Kuhn, expert Consumer Finance chez Comparis. Cette année, par exemple, seules 8 % des personnes interrogées entendent compenser leurs émissions de CO2 lors de voyages en avion et de croisières, contre 13 % en 2020 et 2021. De même, leur volonté de diminuer le nombre de voyages en avion précisément en raison du débat sur le climat a constamment fléchi : de 29 % en 2021 à 24 % en mai 2023.

Les femmes sont toujours plus préoccupées par le changement climatique (70 % contre 74 % en décembre 2022) que les hommes (60 % contre 63 % en décembre 2022). L’écart est également important selon le niveau de formation des sondé·e·s : 61 % des personnes peu ou moyennement qualifiées s’inquiètent fortement, voire très fortement, du changement climatique, contre 70 % des personnes hautement qualifiées.

La hausse des prix des vacances et de l’énergie de chauffage se fait ressentir

72 % des personnes interrogées indiquent ressentir fortement, voire très fortement, l’inflation dans le budget de leur ménage. L’inflation la plus clairement remarquée concerne les prix de l’énergie de chauffage : 72 % des sondé·e·s ressentent cette hausse fortement voire très fortement. 65 % des personnes interrogées estiment que les vacances sont devenues plus chères, un chiffre en nette progression par rapport à l’enquête menée en décembre 2022 (55 %).

Au premier trimestre 2023, les prix de l’énergie de chauffage (gaz, mazout, bois de chauffage et chauffage urbain) ont en effet progressé de 24 % par rapport à la même période de l’année passée. Dans le segment des vacances aussi, les notes sont de plus en plus salées : les prix des voyages à forfait ont augmenté de 16 % et ceux du transport aérien de 40 %.

Une personne sur deux diffère l’achat de meubles ou d’une voiture

Interrogées sur leur comportement face au renchérissement actuel, 52 % des personnes préoccupées par l’inflation disent vouloir faire une croix sur les dépenses importantes, comme l’achat de meubles ou l’acquisition d’une voiture. 49 % déclarent qu’elles épargneront davantage et consommeront moins alors que 13 % souhaitent investir davantage dans des fonds et des actions. Les chiffres n’ont pas varié par rapport à l’enquête de décembre 2022.

« Avec l’inflation, la tendance à laquelle on assistait déjà pendant la phase critique de la pandémie de coronavirus se poursuit : la majorité des Suissesses et des Suisses reportent les achats coûteux, compte tenu des incertitudes de leur situation financière », analyse M. Kuhn.

5 % des personnes interrogées inquiètes de la spirale inflationniste disent vouloir se rendre chez un prêteur sur gages pour déposer des bijoux, des vêtements et d’autres objets en échange d’espèces. 4 % d’entre elles envisagent de prendre un crédit à la consommation.

Pessimisme ambiant dû à la hausse des primes d’assurance maladie et des loyers

Les Suissesses et les Suisses affichent leur pessimisme : pas moins de 27 % des adultes s’attendent en effet à une dégradation de leur situation financière en 2023.

Les personnes interrogées sont 67 % à déclarer que la forte hausse des primes d’assurance maladie est la raison principale aux perspectives financières pessimistes (76 % en décembre 2022). La deuxième place est occupée par la hausse des loyers/hypothèques, avec 39 % (38 % en décembre 2022). Concernant les possibilités de réponses, nombreuses sont les personnes interrogées à se plaindre que « tout devient plus cher ».

« Qu’il s’agisse des courses alimentaires, du paiement mensuel du loyer, des primes d’assurance maladie ainsi que de la réservation des vacances, la hausse des coûts se fait sentir directement. Les consommatrices et consommateurs ne sont pas à la fête. », explique M. Kuhn

Pour faire des économies : renoncer aux achats spontanés et acheter moins cher

Quand les Suissesses et les Suisses doivent faire des économies ou manquent d’argent, 72 % renoncent aux dépenses inutiles et aux achats spontanés. Il en résulte un comportement d’achat plus raisonné sur le plan financier : 64 % utilisent des rabais dès que possible, 52 % comparent précisément les prix de différents prestataires et optent pour l’offre la moins chère, et 49 % achètent chez les discounters. En Suisse italienne, 54 % déclarent en outre faire des achats à l’étranger (24 % pour l’ensemble de la Suisse, 23 % pour la Suisse romande et 22 % pour la Suisse alémanique).

« Les personnes qui vivent dans une région frontalière vont plus souvent dans les pays voisins pour faire des courses moins chères que les personnes qui vivent dans des cantons situés au centre de la Suisse – et ce, bien que le renchérissement soit nettement plus élevé dans les pays voisins qu’en Suisse jusqu’à présent », précise M. Kuhn.

Les personnes bien rémunérées tablent sur une augmentation de salaire et un bonus plus important

Parmi les personnes qui s’attendent à une amélioration de leur situation financière en 2023 par rapport à l’année passée, 37 % indiquent une augmentation de salaire ou un bonus plus élevé pour elles-mêmes ou pour leur partenaire. Cela représente une progression de 10 points de pourcentage par rapport à l’enquête de décembre 2022. Les différences sont frappantes si l’on compare par rapport au revenu brut mensuel : pour un salaire supérieur à 8000 francs, 46 % des sondé·e·s s’attendent à un salaire ou à un bonus plus élevé, contre seulement 22 % pour les revenus inférieurs ou égaux à 4000 francs.

« Le fossé salarial ne se reflète pas seulement dans les augmentations de salaire et le bonus », explique M. Kuhn. « Même dans la situation économique actuelle caractérisée par une inflation élevée, les personnes à faibles revenus sont clairement celles qui ont le plus de mal à s’en sortir. » Ainsi, 40 % des personnes dont le revenu brut est inférieur à 4000 francs par mois déclarent devoir compter au franc près et limiter fortement leurs dépenses pour pouvoir payer toutes leurs factures. Pour les revenus moyens (compris entre 4000 et 8000 francs), ce chiffre est de 19 %, et il est de 4 % pour les revenus les plus élevés (supérieurs à 8000 francs). 14 % des personnes à faibles revenus ne parviennent pas à joindre les deux bouts, une affirmation qui concerne 2,6 % des sondé·e·s pour la catégorie des revenus moyens. Les personnes aux revenus élevés ne connaissent pas ce problème.

Communiqué de presse IPC avril

Méthode

Enquête représentative réalisée par l’institut d’études de marché innofact pour le compte de comparis.ch auprès d’un échantillon de 1009 personnes issues de toutes les régions de Suisse. Le sondage a eu lieu entre avril et mai 2023.

Pour plus d’informations :

Michael Kuhn
Expert Consumer Finance
Téléphone : 044 360 53 91
Courriel :  media@comparis.ch
comparis.ch

À propos de comparis.ch

Avec plus de 80 millions de visites par an, comparis.ch compte parmi les sites Internet les plus consultés de Suisse. L’entreprise compare les tarifs et les prestations des caisses maladie, des assurances, des banques et des opérateurs télécom. Elle présente aussi la plus grande offre en ligne de Suisse pour l’automobile et l’immobilier. Avec ses comparatifs détaillés et ses analyses approfondies, elle contribue à plus de transparence sur le marché. comparis.ch renforce ainsi l’expertise des consommatrices et des consommateurs à la prise de décision. Fondée en 1996 par l’économiste Richard Eisler, l’entreprise compte aujourd’hui plus de 200 collaboratrices et collaborateurs à Zurich.