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Bundesamt für Kommunikation (BAKOM)

BAKOM: La Suisse souhaite poursuivre des actions concrètes et marquer des points dans le processus de préparation du Sommet mondial

Bienne (ots)

Genève, le 27 février 2003. Marc Furrer,
directeur 
de l'OFCOM (Office fédéral de la communication) en Suisse, informera 
aujourd'hui les médias au Club Suisse de la Presse à Genève, des 
résultats de la deuxième réunion du Comité de préparation (PrepCom 
2) organisés en vue du Sommet Mondial sur la Société de 
l'Information. Cette réunion a eu lieu à Genève du 17 au 28 février 
2003. M. Furrer est responsable de la participation suisse au SMSI 
et représente le pays hôte pour l'organisation du sommet.
M. Furrer explique que "le succès du sommet Mondial sur la 
Société 
de l'Information, qui aura lieu du 10 au 12 décembre 2003 à Genève, 
dépendra de deux éléments : du succès des événements organisée en 
parallèle lors cette manifestation, ainsi que de la pertinence 
politique d'un tel sommet. Ce dernier revêtira une importance toute 
particulière, si nous parvenons à inclure la société civile et le 
secteur privé dans la participation et la prise de décisions".
Selon M. Furrer, "des mesures concrètes, basées sur le processus 
de 
préparation politique du sommet, doivent être engagées. De simples 
déclarations ne suffisent pas; nous avons au contraire besoin de 
mesures substantielles. Pour ce faire, des stratégies doivent être 
élaborées à partir des meilleures expériences réalisées. Il nous 
faut établir des points de référence et des objectifs mesurables. Le 
gouvernement suisse veillera à ce que des mesures soient prises 
suite à la PrepCom 2, afin d'inciter le secteur privé à s'engager et 
à trouver des moyens de financer les projets". M. Furrer estime que 
"ces projets ne peuvent être atteints qu'en collaborant avec les 
parties concernées". Pendant la PrepCom 2, M. Furrer a tenu 
plusieurs réunions avec les représentants des organisations de la 
société civile, qui portaient sur la participation de la société 
civile au SMSI. Il a en outre déclaré qu'il approuvait la 
participation de la société civile en tant que membre à part entière 
du sommet; aussi a-t-il soutenu les efforts visant à son 
intégration. "Nous avons besoin de la société civile et des ONG pour 
que les besoins et les requêtes des citoyens soient entendus. Nous 
ne pouvons en aucun cas les négliger, du moins pas d'un point de vue 
économique. Quant au secteur privé, il développera et offrira des 
services. Le rôle du gouvernement consiste à fournir un encadrement, 
notamment pour les projets privés. C'est ainsi que des situations 
gagnant-gagnant peuvent être créées dans le domaine du développement 
des TIC et avec les pays les moins développés. Il ne faut toutefois 
pas oublier l'importance que revêtent les médias et leurs contenus 
ainsi que la liberté d'expression. La réunion du 25 février 2003 
entre le Bureau de la société civile, créé tout récemment, et le 
Bureau de la PrepCom, composé des représentants des gouvernements, 
est un bel exemple de coopération".
M. Furrer a également participé à des réunions avec des 
représentants du secteur privé, à des réunions organisées dans le 
contexte de la ICT Task Force des NU, à l'atelier du secteur privé 
tenu lors du Forum Économique Mondial, ainsi qu'aux réunions 
préparées à l'occasion de la sortie du rapport intitulé "Global 
Information Technology Report". Lors de ces discussions, il est 
clairement ressorti que le secteur privé est confronté aux mêmes 
difficultés concernant le processus formel de préparation du sommet, 
que celles auxquelles les organisations de la société civile doivent 
faire face.
Selon Marc Furrer, "la Suisse, en tant que pays hôte du sommet 
des 
Nations Unies a un rôle à jouer dans la conduite du processus de 
préparation du sommet mondial. Pour la Suisse, pays membre des 
Nations Unies depuis peu, ce sommet revêt une importance capitale. 
La Suisse adhère pleinement au but poursuivi par le sommet, à savoir 
l'instauration d'une société de l'information ouverte à tous. Elle 
reconnaît qu'il est essentiel de trouver des solutions d'entente 
avec les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les 
médias". Il ajoute que "le SMSI doit se concentrer notamment sur la 
façon dont les TIC (technologies de l'information et de la 
communication) peuvent contribuer à la relance économique ainsi qu'à 
la mise en place de situations gagnant-gagnant avec les pays les 
moins développés. Exemple : il serait nécessaire de créer un 
télécentre dans chaque village d'ici 2008".
Renseignements: 
Roberto Rivola 41 79 222 7163
Barbara Erskine Favre 41 79 202 4528

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