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Supprimer impérativement les goulets d'étranglement - Décentraliser le flux de capitaux!

10.04.2013 – 10:09 

Bern (ots) -

L'Association suisse des transports routiers ASTAG approuve les plans du Conseil fédéral qui font avancer la suppression des goulets d'étranglement avec un deuxième programme. Il est impérativement et urgemment nécessaire d'élargir les capacités du réseau de routes nationales chroniquement engorgé en fonction des besoins. L'ASTAG oppose toutefois son refus aux plans du Conseil fédéral qui visent à recommencer à traire «la vache à lait routière» cet été avec un modèle supplémentaire et pour ce faire, augmenter les taxes et les redevances. Au lieu de cela, l'ASTAG revendique la décentralisation rapide du flux de capitaux ainsi que la création d'un fonds paritaire pour les infrastructures routières. À ce sujet, l'initiative parlementaire «Giezendanner» (FAIR) ainsi que «l'initiative vache à lait» se tiennent au premier plan.

L'Association suisse des transports routiers ASTAG soutient le 2ème programme relatif à la suppression des goulets d'étranglement sur le réseau de routes nationales que le Conseil fédéral a envoyé dans la consultation. Les capacités font défaut sur les axes principaux et dans les agglomérations. Ce sont surtout les points névralgiques comme les grandes agglomérations de Genève, Bâle, Zurich, Berne, Lugano ou Lausanne-Montreux qui sont chroniquement engorgés. Ici, la nécessité d'agir est massive. Concrètement: Il est impérativement et urgemment nécessaire de continuer à activer la suppression des goulets d'étranglement de façon ciblée et rapide. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons réduire les embouteillages, les coûts politico-économiques, les accidents et la pollution de mode effectivement «durable». «Nous avons à nouveau besoin très rapidement de routes utilisables et plus performantes dans toutes les régions du pays», souligne Michael Gehrken, directeur de l'ASTAG: «C'est pourquoi, nous devons finalement desserrer le frein à main!».

«La vache à lait routière» ne doit plus être envoyée à la traite

Il est toutefois absolument inacceptable de vouloir régler le financement par l'augmentation des taxes existantes ou par l'introduction de nouvelles, comme le planifie le Conseil fédéral cet été avec un nouveau modèle. Aujourd'hui déjà, l'ASTAG se prononce contre l'intention d'adhérer à un modèle supplémentaire cet été, afin de continuer à augmenter les charges des usagers de la route. «La vache à lait routière» ne doit plus être envoyée à la traite!

À défaut, il faut une décentralisation rapide et conséquente du flux des capitaux entre les modes de transport. Les fonds du transport routier doivent être utilisés pour la route selon le principe du pollueur-payeur. «Le recours à la tactique du saucissonnage, à savoir imposer toujours plus de taxes et de redevances, afin plus tard de les prélever pour d'autres buts, doit avoir une fin», dit également le président central de l'ASTAG, Adrian Amstutz: «C'en est fini des abus!».

Remettre le financement sur les rails avec des initiatives

L'ASTAG revendique concrètement:

   - Créer un fonds pour les infrastructures routières (analogue au  
     FIF);
   - Utiliser également à l'avenir les recettes de l'impôt sur les 
     huiles minérales,  les droits de douane ainsi que les surtaxes 
     pour les besoins routiers, tout comme les recettes de la 
     redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations 
     (RPLP).

Pour mettre enfin bon ordre à «la confusion qui règne dans le financement», l'ASTAG mise sur l'initiative parlementaire «Giezendanner» (FAIR), à laquelle la commission des transports du Conseil national a déjà dit oui sans équivoque possible. De plus, «l'initiative vache à lait» remettra enfin la question du financement sur les rails.

Contact:

Association suisse des transports routiers ASTAG
Michael Gehrken
031 370 85 24