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Villes suisses: des chiffres et des faits

05.04.2012 – 09:30 

Berne (ots) -

Un développement démographique dynamique, un très faible taux d'appartements vacants et une grande diversité politique: ce sont quelques uns des thèmes traités par l'annuaire statistique des villes suisses 2012, fruit de la longue collaboration entre l'Union des villes suisses et l'Office de la statistique de la ville de Zurich.

L'annuaire «Statistiques des villes suisses» fournit, année après année, une vision détaillée de l'évolution des villes et des agglomérations de Suisse. L'édition 2012 montre par exemple que les villes et les communes urbaines de l'agglomération zurichoise et de l'Arc lémanique ont connu un développement démographique très dynamique ces dix dernières années. Cela vaut également pour les grandes villes de ces régions: la population de Winterthour (+14,1%), Lausanne (+11,3%) et Zurich (+10,3%) a progressé plus que la moyenne nationale (+9,2%).

Forte progression démographique dans les espaces métropolitains C'est Bassersdorf (ZH), dans le Glattal, qui a enregistré la plus forte progression du nombre d'habitants, sans fusion, depuis 2000 (+50,2%). Les communes genevoises de Plan-les-Ouates (+46,4%) et du Grand-Saconnex (+38,3%) suivent. Les autres villes et communes dont la population a fortement augmenté sont Opfikon (+31,5%), Männedorf (+26,7%), Schlieren (+26%) et Bülach (+25,8%), autour de Zurich. En Suisse romande, c'est aussi le cas de Villars-sur-Glâne (+26,5%), dans l'agglomération fribourgeoise.

L'évolution démographique va de pair avec de fortes tensions sur le marché du logement. Entre 2007 et 2011, le nombre de villes et de communes urbaines affichant un taux de logements vacants de moins de 0,2% est passé de 12 à 27. En été 2011, cette valeur était même inférieure à 0,1% dans sept d'entre elles.

Population et types de séjour

Le passage du recensement de la population mené tous les dix ans au système du relevé des registres a entraîné des changements pour la statistique de la population. Les indications sur la confession et la langue principale ne sont plus disponibles, mais les Statistiques des villes suisses présentent désormais, entre autres, les données des habitants selon leur titre de séjour. Il en ressort ainsi que Genève compte sept fois plus de diplomates et de fonctionnaires internationaux que Berne et que même Meyrin et Le Grand-Saconnex en abritent davantage que la capitale fédérale.

Il est également désormais possible de savoir quelles villes et communes urbaines comptent le plus de requérants d'asile et de personnes admises à titre provisoire par rapport à leur population. Pour une moyenne suisse de 0,37%, Chiasso et Prilly en ont près de cinq fois plus (1,73% et 1,71%). Payerne (1,28%), Yverdon-les-Bains (1,23%) et Fribourg (1,17%) affichent des valeurs environ trois fois supérieures à la moyenne suisse.

Diversité politique

La composition politique des exécutifs et des législatifs des villes et des communes suisses se distingue par une remarquable stabilité. Le PLR reste la première force des exécutifs avec 28,2% des sièges. Il est suivi par le PS (21,5%), même si ce dernier recule (23,9% il y a deux ans). Les proportions de sièges PDC (17,4%) et UDC (11,7%) n'ont que peu évolué, tandis que les Verts peuvent se targuer d'une progression de 1,1% à 4,4%.

La diversité de la politique suisse se voit aussi à la taille de leur exécutif. Le plus souvent, une ville ou une commune suisse compte un collège de sept membres (45% des communes, ou 71 sur 159). Quarante-cinq villes et communes urbaines sont dirigées par un exécutif à 5 membres, 25 par neuf magistrats et 12, situées principalement dans le canton de Genève, par trois ministres. Les exécutifs à 6 ou 8 membres sont plutôt rares (Lyss et Bienne), tout comme ceux à 15 (Sion et Granges), 23 (Zuchwil) et 30 membres (Soleure).

Contact:

Martin Tschirren
Directeur suppléant de l'Union des villes suisses
Tél.: +41/31/356'32'34