AES: La baisse du taux d'intérêt des capitaux entrave les investissements urgents dans les réseaux électriques
Aarau (ots) -
L'AES considère que la baisse du taux d'intérêt des capitaux pour les réseaux électriques n'est pas conséquente. Elle n'encourage pas les investissements dans les réseaux électriques et va à l'encontre de la stratégie énergétique de la Confédération.
Comme le Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) l'a constaté, l'extension des réseaux électriques est l'épine dorsale de la nouvelle stratégie énergétique. Le DETEC stipule lui-même dans ses commentaires sur la baisse du taux d'intérêt que «si le WACC et les rendements qui en ressortent sont trop faibles, les bailleurs de fonds ne sont pas stimulés à investir dans les réseaux électriques. Ce qui entrave la sécurité d'approvisionnement». La décision prise est donc d'autant plus incompréhensible.
La révision imminente de l'Ordonnance sur l'approvisionnement en électricité est dorénavant urgente. L'AES revendique le recours à la méthode du Professeur Volkart que le DETEC a lui-même mandaté. Les industries et les ménages consommateurs d'électricité, tout comme la branche électrique soutiennent cette méthode. La réglementation actuelle donne lieu à de fortes fluctuations qui créent un sentiment d'insécurité parmi toutes les personnes impliquées. Si on calculait déjà en se basant sur cette méthode qui a fait scientifiquement ses preuves, il en ressortirait un taux plus élevé basé sur une indemnité de risque plus grande.
Le taux d'intérêt actuel ne permet pas une rémunération adéquate. Il entrave le financement des projets, devisé à plusieurs milliards de francs, pour l'extension et le développement des réseaux électriques qui arrivent à leurs limites.
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