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4% de croissance pour financer des systèmes de transport performants

25.02.2010 – 13:01 

Bern (ots) -

Les cantons, les villes, les régions de montagne et
les associations des transports privés et publics rejettent le projet
d'économie et le taux de croissance beaucoup trop bas que la 
Confédération a fixé aux dépenses de transport dans le cadre de son 
programme de consolidation: Ce programme aura des conséquences 
importantes pour les usagers de la route et du rail, l'environnement 
et l'économie. Ces milieux invitent la Confédération à porter ce taux
à 4% en valeur nominale.
La croissance démographique et économique conjuguée aux 
changements structurels (séparation des espaces dédiés à l'habitat, 
au travail, aux loisirs) provoquent une croissance du trafic de 2% 
par an. La coordination de l'aménagement du territoire et des 
transports devrait permettre de corriger cette tendance, mais elle ne
pourra pas être inversée à court terme. Les infrastructures de 
transport ne suffisent pas à ce développement et doivent être 
adaptées. A cet égard un objectif important consiste à réduire la 
pollution de l'air, les nuisances sonores et les émissions de CO2. De
surcroît, la forte exploitation des infrastructures augmente les 
charges d'entretien. «Les embouteillages quotidiens sont 
inacceptables. Du point de vue économique, nous ne pouvons pas nous 
les payer. Les routes cantonales ne parviennent déjà plus aujourd'hui
à absorber le trafic de certains tronçons surchargés des routes 
nationales et les projets concernant le trafic d'agglomération 
doivent être immédiatement lancés», a relevé Markus Kägi, conseiller 
d'Etat et président de la Conférence des directeurs des travaux 
publics, de l'aménagement du territoire et de l'environnement, pour 
souligner l'urgence de cette action.
Sont concernés des projets ferroviaires importants, notamment le 
trafic d'agglomération, le trafic régional, ainsi que la desserte de 
base du réseau des routes nationales. Les taux de croissance jusqu'à 
l'année 2013 prévus des engagements financiers fédéraux dans les 
transports, soit 1,6% en valeur nominale (dont 1,5% de 
renchérissement et 0,1% de croissance effective) ne tiennent aucun 
compte de ce développement. Le report de travaux urgents d'entretien 
et de construction provoque des pertes économiques considérables 
(bouchons, retards) et une dégradation de l'environnement. Cette 
politique n'apporte strictement aucune économie, bien au contraire: 
l'entretien et les nouvelles constructions en deviennent plus 
complexes et, partant, plus onéreux. «Etendre le réseau des 
transports est donc une nécessité économique et écologique: Si, 
aujourd'hui, on choisit de mettre le pied sur le frein en matière 
d'investissements dans les transports publics, les générations 
futures paieront le prix de cette négligence», rappelle le conseiller
d'Etat François Marthaler, président des Directeurs cantonaux des 
transports publics.
Les cantons et les associations mentionnées ci-dessous invitent la
Confédération à renoncer à ces économies et à prévoir un taux de 
croissance nominal d'au moins 4% pour les transports.
Conférence des directeurs cantonaux des transports publics (CTP)
Conférence des directeurs des travaux publics, de l'aménagement du
territoire et de l'environnement (DTAP)
Union des villes suisses (UVS)
Communauté de travail pour les régions de montagne (SAB)
Union des transports publics (UTP)
Service d'information pour les transports publics (LITRA)
Touring Club Suisse (TCS)
Association des transports routiers (ASTAG)

Contact:

Benjamin Wittwer
Directeur DTAP/CTP
Tél.: +41/31/320'16'90
Mobile: +41/79/275'07'06