Logo Presseportal

Version complète du Presseportal


6e révision de l'AI Les employeurs doivent être tenus d'engager des personnes handicapées

24.02.2010 – 10:50 

Bern (ots) -

La 6e révision de l'AI, « axée sur la réadaptation »,
fait, à première vue bonne impression, selon ce que le Conseil 
fédéral nous en a dit aujourd'hui. À travers elle, le Conseil fédéral
entend, afin de réaliser des économies, réduire ou supprimer 12 500 
rentes (en équivalents 100 %), soit 5 pour cent du volume total des 
rentes (toujours en équivalents 100 %). À cet effet, il veut proposer
des mesures de réadaptation aux allocataires de rentes concernés.
Mais il y a alors le risque qu'une grande partie de ces personnes 
perdent leur rente, sans pour au-tant trouver un emploi, c'est-à-dire
ne pas pouvoir en fin de compte se réinsérer. Et cela, malgré des 
mesures onéreuses de réadaptation. Ces personnes n'auraient plus que 
l'aide sociale pour seul recours. Au lieu de rentes sûres, elles ne 
recevraient donc plus que le strict minimum vital. Il ne s'agirait de
ce fait pas d'économies, mais uniquement du transfert de coûts aux 
communes et aux cantons. S'il est aujourd'hui déjà des patrons qui 
s'engagent volontairement dans ce domaine, ils sont malheureusement 
bien trop rares. En effet, tant qu'ils ne seront pas contraints 
d'engager des personnes handicapées, cette révision de l'AI n'a aucun
sens. C'est pourquoi l'Union syndicale suisse (USS) exige que l'on 
fixe un pourcentage obligatoire de personnes handicapées que les 
entreprises devront engager à des fins de réinsertion. Ce pourcentage
devrait s'appliquer à toutes les en-treprises de 100 personnes et 
plus et se monter à 1 % de l'effectif du personnel. Son inobservation
entraînerait des sanctions.

Contact:

Union syndicale Suisse
Colette Nova 079 428 05 90, secrétaire dirigeante de l'USS
Ewald Ackermann 031 377 01 09, rédacteur de l'USS