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Poussières fines - Les interdictions de circuler et les chicanes n'apportent aucune amélioration

24.02.2009 – 10:29 

Bern (ots) -

Selon une nouvelle étude, les restrictions du
transport routier par l'entremise d'interdictions de circuler 
sectorielles ou de systèmes de dosage ne permettent visiblement pas 
de résoudre la problématique des poussières fines. Ainsi, et malgré 
une fermeture de deux mois du tunnel du Gothard en automne 2001 après
un grave accident, la pollution due aux poussières fines n'a pas 
diminué de façon notable. La situation météorologique est donc 
décisive pour la qualité de l'air. D'autres mesures coercitives comme
par exemple l'introduction d'une bourse du transit alpin ne sont donc
pas aptes à répondre à l'objectif de protection de l'environnement.
Des interdictions de circuler partielles et des chicanes ne 
représentent pas un moyen efficace pour diminuer la pollution par les
poussières fines. Telle est la conclusion d'une étude actuelle sur la
fermeture de deux mois du tunnel du Gothard après le grave accident 
de l'automne 2001. Cette étude prouve que le trafic lourd n'est que 
très marginalement responsable des poussières fines le long des axes 
de transit.  L'importance de la pollution en terrain ouvert dépend en
premier lieu de la situation météorologique.
Malgré le fait que dans les régions urbaines les émissions de 
poussières fines sont plus importantes qu'à la campagne, la pollution
est répartie partout de façon pratiquement uniforme. La situation au 
Gothard en automne 2001 le prouve: malgré une fermeture de deux mois 
du tunnel pour le trafic de transit, les émissions de poussières 
fines sont restées pratiquement inchangées! Cela permet de constater 
que la part du chauffage au bois dans les émissions de poussières 
fines, particulièrement dans les vallées alpines, est massivement 
plus élevée que ce que l'on avait admis jusqu'alors.
Les interdictions de circuler et le contingentement sont sans 
effet
Des interdictions générales et surtout des interdictions 
partielles de circuler ainsi que toutes autres chicanes ne 
contribuent pas à réduire la pollution due à des poussières fines; 
elles sont dès lors superflues.
Dans l'ensemble, ces nouvelles conclusions discréditent une fois 
de plus les instances administratives et leurs statistiques trop 
souvent mises au service d'une légitimation des chimères politiques.

Contact:

ASTAG Association suisse des transports routiers
Michael Gehrken
Weissenbühlweg 3
3007 Berne
Tél. 031 370 85 24