Zurich (ots)

Ce texte peut aussi être consulté à l'adresse
www.aids.ch/f/ahs/medienmitteilung.php.

Une enquête menée à Bâle par l'Aide Suisse contre
le Sida démontre que les requérants d'asile enregistrés aux
frontières veulent plus d'informations sur le VIH/sida et les moyens
de protection. L'Aide Suisse contre le Sida estime que c'est le
moment d'agir.

Le nombre important de tests positifs aux VIH/sida dans la
population des migrants en Suisse démontre la nécessité de nouvelles
mesures en matière d'informations liées aux VIH/sida. L'Aide Suisse
contre le Sida a mis sur pied le printemps dernier un projet pilote
afin de tester les possibilités de prévention du VIH/sida dans un
centre d'enregistrement des requérants d'asile à Bâle. L'objectif
était de savoir dans quelle mesure il était judicieux d'intégrer les
informations de base sur le VIH/sida, notamment concernant
l'utilisation du préservatif ou les possibilités de test à l'examen
médical d'entrée des requérants d'asile.

Les résultats de cette étude parue le 31 août confirment ce que
l'Aide Suisse contre le Sida supposait depuis longtemps, à savoir le
fort intérêt de la part des requérants à bénéficier d'informations
sur le VIH/sida et les moyens de protection. Ainsi quelque 74% des
requérants interrogés, dont un bon tiers en provenance des Etats
d'Afrique subsaharienne, ont montré un fort intérêt pour la question
du VIH/sida et 51% ont souhaité des renseignements complémentaires
sur les moyens de protection. Enfin, 43% des requérants ont demandé
d'autres informations d'ordre médical et autant ont exprimé le désir
de procéder à un test de dépistage.

Pour l'Aide Suisse contre le Sida, il ne fait donc aucun doute que
les conditions sont réunies afin que soient développées des mesures
adaptées à l'examen médical d'entrée des requérants qui tiennent
compte de cette enquête.

Contact:

Christoph Schlatter
responsable médias de l'Aide Suisse contre le Sida
case postale 1118
8031 Zurich
tél. +41/1/447'11'21
E-Mail : christoph.schlatter@aids.ch.