Lucerne (ots)

Plusieurs spécialistes suisses et étrangers du
droit pénal estiment inutile de durcir la répression à l'encontre des
jeunes criminels. Leurs contributions ont été réunies dans la
brochure "Délinquence juvénile: faut-il avoir peur des jeunes?". Le
Groupe réforme en matière pénale de Caritas est l'éditeur de cette
publication.

Le nombre de jeunes ayant affaire à la justice en Suisse reste
stable. Mais les statistiques montrent une augmentation des délits
commis avec violence. Les avocats constatent également chez un petit
groupe de jeunes délinquants une plus grande propension à user de la
violence. Cependant, dans la plupart des cas, la criminalité des
jeunes reste épisodique et liée à des troubles de la personnalité. Le
Groupe réforme en matière pénale de Caritas est dirigé par le
professeur de droit pénal Franz Riklin, de l'Université de Fribourg.

La plupart des jeunes qui enfreignent le droit pénal commettent
des petits délits comme le vol à l'étalage ou la consommation de
drogue. Dans les délits commis avec violence, ce sont souvent des
jeunes du même âge qui sont également les victimes. Cependant, pour
Nicolas Queloz, professeur à l'Université de Fribourg, le droit pénal
des mineurs en Suisse n'est pas dépassé. En effet, les notions
d'éducation et de proportionnalité qui sont au centre de ce droit ont
montré largement leur pertinence.

"Jugendliche, die uns Angst machen - Was bringt das
Jugendstrafrecht ? Délinquance juvénile: faut-il avoir peur des
jeunes? Quelles réponses du droit pénal des mineurs?"

Lucerne, 2003, 172 pages, 22 francs, avec des contributions en
allemand et en français. Commande : Caritas Suisse, secteur
Communication, Löwenstrasse 3, 6002 Lucerne, tél. 041 419 22 22,
e-mail :  info@caritas.ch

Des exemplaires pour la presse peuvent être commandés au
041 419 23 36 ou par e-mail  info@caritas.ch

Contact:

Professeur Nicolas Queloz
Tél. +41/26/300-80-75 ou +41/26/300-80-97.