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Face à des perspectives économiques mondiales incertaines, les CEO suisses font preuve de stabilité et d'agilité

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Face à des perspectives économiques mondiales incertaines, les CEO suisses font preuve de stabilité et d'agilité

  • Retour de l’optimisme en matière de croissance : 38 % des personnes interrogées prévoient une croissance de l’économie mondiale, 46 % une hausse des chiffres d’affaires
  • Nouvelle édition de l’ancien baromètre des menaces : les cyber-risques occupent à nouveau la première place
  • Investissement dans les capacités d’innovation : 51 % des CEO ont déployé de nouvelles technologies au cours des cinq dernières années
  • Emplois garantis : 58 % des personnes interrogées maintiennent leurs effectifs inchangés, 29 % souhaitent les augmenter
  • Les nouvelles technologies présentent des opportunités et des risques : les CEO reconnaissent le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) générative tout en exprimant des réserves

Zurich, le 15 janvier 2024 – Les marchés, les technologies et les réglementations sont extrêmement volatils. Dans la 27e édition de son étude « Annual Global CEO Survey », PwC a examiné la manière dont les CEO dirigent leur entreprise en ces temps d’incertitude et comment ils évaluent les thèmes importants pour l’avenir. L’enquête a porté sur 4702 CEO de 105 pays, dont 79 en Suisse. Les résultats montrent que les CEO suisses évaluent différemment les effets de la complexité actuelle selon le secteur et les marchés géographiques.

« Les CEO, nous devons actuellement maintenir un délicat équilibre entre rentabilité et responsabilité », explique Andreas Staubli, CEO de PwC Suisse. Selon lui, les entreprises suisses sont habituées à s’imposer sur un marché mondial volatil. Pour continuer à le faire à l’avenir, elles doivent « tirer parti d’atouts éprouvés tels que l’expertise en matière d’innovation et la stabilité – tout en renforçant leur agilité », poursuit Andreas Staubli.

Croissance : les perspectives positives attestent de la solidité du label Swiss made

38 % des CEO en Suisse prévoient une croissance économique mondiale en 2024 (38 % au niveau mondial). Ce sont 20 % de plus que l’année dernière. Toutefois, 52 % des participants suisses à l’étude, soit 7 points de pourcentage de plus que l’échantillon global, anticipent en même temps un recul de l’économie mondiale. Cette polarité d’opinion témoigne de la complexité de l’évolution de la situation mondiale. Des facteurs tels que les taux d’intérêt élevés, l’inflation, la force du franc suisse ou le ralentissement de la consommation se font ressentir différemment selon les branches et les segments de marché.

Dans l’ensemble, les CEO en Suisse sont plus optimistes que l’année précédente en matière de croissance. Andreas Staubli interprète cela comme suit : « Malgré la volatilité géoéconomique, les conditions sont restées stables. En ce qui concerne l’inflation et les taux d’intérêt, les CEO excluent tout atterrissage brutal, car nous pouvons compter sur la solidité et l’agilité de nos entreprises. »

Risques : les anciennes préoccupations reviennent en force

Sans surprise, le baromètre des menaces pour 2024 présente un nouveau visage : 35 % des participants à l’étude en Suisse considèrent les cyber-risques tels que les attaques informatiques, la surveillance ou la désinformation comme la principale menace pour leur entreprise au cours des douze prochains mois (21 % au niveau mondial). C’est 12 % de plus que l’année dernière. L’inflation était alors en tête du podium des risques avec 43 %. En Suisse, les effets de l’inflation se sont relativisés et n’apparaissent plus comme insurmontables. En raison de la technologie et de la numérisation croissantes, les risques pour l’intégrité des systèmes informatiques et des données reviennent sur le devant de la scène.

Transformation : les entreprises restent innovantes grâce aux nouvelles technologies

90 % des CEO interrogés en Suisse investiront dans l’automatisation des processus et des systèmes au cours des douze prochains mois. Les innovations en matière de produits et de services arrivent en deuxième position, suivies par l’utilisation de nouvelles technologies comme le cloud ou l’IA. Les nouvelles technologies et les innovations permettent de remplacer les tâches manuelles par une automatisation moins onéreuse, de travailler plus efficacement et plus rapidement et d’améliorer la qualité grâce à la réduction des erreurs. De nombreuses entreprises encouragent en outre les technologies afin de rester attractives pour les jeunes générations et de répondre à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

51 % des CEO interrogés ont déployé de nouvelles technologies au cours des cinq dernières années afin d’améliorer leurs compétences. Une proportion équivalente a introduit de nouveaux produits et services et 33 % ont développé eux-mêmes de nouvelles technologies. Les entreprises suisses doivent rester innovantes pour maintenir leurs capacités à se renouveler au niveau mondial et pour faire face à la force du franc suisse.

Les réglementations : à la fois une malédiction et une bénédiction

Environ 49 % des CEO en Suisse considèrent les prescriptions réglementaires comme le principal vecteur de création de valeur (42 % au niveau mondial). Parallèlement, 41 % considèrent que les réglementations constituent le plus grand obstacle (36 % à l’échelle mondiale). Cette évaluation reflète probablement l’incertitude liée au dossier Suisse-UE. À ce propos, Andreas Staubli déclare : « Nous espérons que les nouvelles négociations avec l’UE permettront bientôt à la Suisse de retrouver un accès complet au marché intérieur de l’UE et à ses programmes de recherche. Ce n’est qu’ainsi que nous resterons un pôle de formation et d’innovation de haut niveau. »

Monde du travail : attirer les cadres et les talents sera décisif pour le succès

57 % des CEO en Suisse considèrent qu’il est difficile de retenir les talents au sein de l’entreprise. 52 % trouvent particulièrement difficile de disposer d’un pipeline de dirigeants bien garni. Ce constat découle de l’omniprésence de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et d’un changement dans la compréhension des valeurs. La motivation et la satisfaction des collaboratrices et collaborateurs, surtout les plus jeunes, dépendent de plus en plus du sens donné à leur travail. Cela implique des modèles de travail flexibles, des possibilités d’apprentissage et de développement, une culture d’entreprise diversifiée et intégrative ainsi qu’un objectif d’entreprise plus concret.

58 % des CEO suisses laissent leurs effectifs inchangés (38 % au niveau mondial). 29 % prévoient d’augmenter leurs effectifs (39 % à l’échelle mondiale). Ces estimations soulignent la robustesse de l’économie suisse. Les collaboratrices et collaborateurs participent au bon fonctionnement et à la stabilité des structures. Les CEO suisses souhaitent préserver cette stabilité.

Durabilité : le flot de réglementations focalise l’attention sur la conformité

Les CEO ont reconnu la nécessité de la décarbonation : 54 % des participants à l’étude vendent des produits, des services et des technologies qui contribuent à la protection du climat. 58 % d’entre eux introduisent actuellement des innovations pour proposer une offre respectueuse du climat. Toutefois, les programmes de durabilité des entreprises font l’objet d’un examen rigoureux de la réalité. Ils doivent affronter un véritable tsunami réglementaire, ce qui explique que l’accent soit mis sur la conformité pendant l’année d’étude. Par ailleurs, la durabilité doit être rentable. Or, de nombreux marchés ne sont pas encore prêts à supporter des coûts supplémentaires pour quelque chose dont ils ne profitent qu’indirectement.

IA générative : un potentiel avéré mais des réticences persistent

Les CEO s’accordent à dire que l’IA générative requiert de nouvelles compétences et dynamise la concurrence. Ils estiment également qu’elle aura un impact positif sur l’efficacité, le chiffre d’affaires et la rentabilité. Pourtant, seuls 16 % des CEO en Suisse ont introduit l’IA générative dans leur entreprise. Et les inquiétudes sont palpables : 70 % des participants à l’étude sont convaincus que l’IA générative augmente les cyberrisques à court terme, 54 % craignent la diffusion de fausses informations et 44 % des sanctions légales et des atteintes à la réputation. « Les CEO doivent évaluer soigneusement la manière dont ils utilisent l’IA générative dans leurs entreprises. Elle offre un momentum disruptif unique. Dans ce contexte, il est judicieux d’entreprendre de grandes choses à petits pas », estime Andreas Staubli.

À propos de cette étude

La 27e édition suisse de l’enquête CEO est basée sur la « 27th Annual Global CEO Survey » de PwC Global. L’enquête a eu lieu en novembre 2023. Au total, 4702 CEO de 105 pays et marchés ont été interrogés dans le monde entier, dont 79 en Suisse. Parmi les CEO de l’échantillon suisse, 30 % représentent le secteur financier, 6 % la technologie, les médias et les télécommunications, 16 % les marchés de consommation, 24 % la production industrielle et l’automobile, 14 % la santé, y compris l’industrie pharmaceutique, et 9 % les fournisseurs d’énergie et les ressources. 33 % sont actifs au niveau national.

49 % des entreprises participantes emploient moins de 500 personnes, 15 % entre 500 et 999 et 37 % plus de 1000. 35 % des CEO interrogé-e-s représentent des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 millions de CHF, 44 % des entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 100 et 999 millions de CHF et 18 % des entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 1 et 25 milliards de CHF. 24 % sont cotées en bourse, 25 % sont des entreprises familiales, 20 % sont dirigées par leur propriétaire.

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Stéphanie Tobler
PwC | Integrated Communications
Office: +41 58 792 18 16
Email:  stephanie.tobler.mucznik@ch.pwc.com

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