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Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB

Privatisation de Swisscom Le Conseil fédéral veut casser et jeter hors des frontières ce qui appartient au peuple suisse

Berne (ots)

Le Conseil fédéral veut faire voler en éclats
Swisscom, qui appartient au peuple suisse et rapporte de l’argent à 
la caisse fédérale. Pour ce faire, il met en consultation un projet 
bancal qui pose plus de problèmes qu’il n’en résout, bien qu’il 
prétende « avoir procédé à une analyse approfondie de la situation 
». Il n’a en réalité analysé, pour prendre un exemple, que de 
manière superficielle la question du service universel. 
Contrairement à ce qu’il prétend, la législation sur les 
télécommunications ne garantit nullement le service universel. Si 
Swisscom était privatisée, ce dernier coûterait très cher aux 
contribuables de la Confédération, des cantons et des communes. 
Aucune entreprise privée ne prendra à sa charge le service universel 
en matière de télécommunications si les coûts non couverts et les 
charges entraînés par celui-ci ne sont pas indemnisés en 
conséquence.
Les déclarations du gouvernement au sujet du danger qu’une partie 
importante de l’infrastructure suisse rachetée par un opérateur 
étranger ne sont pas claires non plus. Les décisions concernant les 
investissements à effectuer dans notre approvisionnement en services 
de télécommunications, les tarifs et le recours à des technologies 
nouvelles ne seraient plus prises par une entreprise solide, 
propriété des pouvoirs publics, mais au siège parisien, londonien ou 
new-yorkais d’un groupe soumis à la loi des bénéfices à court terme.
Le Conseil fédéral sait que son intention de privatiser Swisscom 
n’est pas populaire. C’est pourquoi, il se montre des plus généreux 
pour faire avaler le mauvais coup que représente cette vente. Il 
entend renoncer sciemment à des milliards en proposant « une offre 
spéciale….aux petits actionnaires ». Ce faisant, il veut, en vue de 
la votation populaire, créer un climat favorable à la privatisation 
de Swisscom. Déjà lors de l’entrée en bourse de cette dernière en 
1989, cette façon d’agir n’avait pas débouché de manière durable sur 
une large diffusion des actions ; aujourd’hui une vente de Swisscom 
à l’étranger serait donc inévitable.
Rolf Zimmermann (031-377 01 21 ou 079-756 89 50) en charge de ce 
dossier et Pietro Cavadini (079-353 01 56), responsable de 
l’information, se tiennent à votre disposition pour tout information 
complémentaire.

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