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Communiqué de presse : La durabilité relève davantage de la parole que des actes

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Communiqué de presse

Étude Comparis sur les smartphones 2022

La durabilité relève davantage de la parole que des actes

Nombreux sont les Suisses et les Suissesses à vouloir une consommation durable des smartphones, mais dans les faits, ce désir peine se concrétiser. Si pas moins de 40 % des personnes interrogées envisagent de garder leur téléphone quatre ans ou plus, la durée d’utilisation moyenne se maintient depuis longtemps à tout juste plus de deux ans. Et 45 % des utilisatrices et utilisateurs de smartphones prévoient d’acheter un nouvel appareil dans les douze prochains mois. En Suisse romande, les intentions d’achat sont nettement plus élevées qu’au Tessin. Tels sont les résultats de la toute dernière enquête de marché représentative de comparis.ch.

Zurich, le 6 décembre 2022 – Les téléphones portables se sont débarrassés de leur image d’appareils jetables. Toutefois, malgré la bonne volonté, la durabilité peine à dépasser le stade de la résolution en Suisse. Tels sont les résultats d’une enquête de marché représentative du comparateur en ligne comparis.ch.

Augmentation significative de la propension à l’achat des Romands

D’année en année, les personnes interrogées sont de plus en plus nombreuses à déclarer vouloir garder leur appareil principal longtemps. Aujourd’hui, 39 % souhaitent utiliser leur smartphone quatre ans ou plus, et 44 % veulent garder leur prochain appareil neuf aussi longtemps. En outre, 63 % des répondant·e·s affirment que la hausse des prix des smartphones haut de gamme les a amenés à prolonger l’utilisation de leur appareil.

Le fait est cependant que les personnes interrogées, toutes régions confondues, ne gardent leur téléphone portable qu’à peine plus de deux ans en moyenne. Cette valeur est constante depuis 2019. Seuls 11 % gardent effectivement leur appareil quatre ans ou plus, et 15 % l’ont depuis trois à quatre ans. En Suisse romande, la part des personnes gardant leur appareil moins d’un an est particulièrement élevée (25 %, contre 21 % sur l’ensemble de la Suisse).

Et 45 % des sondé·e·s envisagent déjà d’acheter un nouveau smartphone au cours des douze mois à venir. Ce chiffre est certes nettement inférieur à ce qu’il était par le passé (57,1 % en 2019), mais une large part des personnes interrogées ne garderont pas leur appareil quatre ans ou plus comme elles le souhaitent.

Les velléités d’achat sont nettement plus fortes en Suisse romande (48 %) qu’au Tessin (36 %). En Suisse alémanique, 44 % des répondant·e·s prévoient un nouvel achat sous peu.

Les utilisateurs d’iPhone sont significativement plus nombreux que les utilisateurs d’Android à vouloir acheter un nouvel appareil dans les douze prochains mois. Ayant répondu « Oui » à 48 % (moins de 36 ans) et 49 % (36-55 ans) à la question de savoir s’ils envisageaient d’acheter un nouveau smartphone dans les douze prochains mois, les plus jeunes sont beaucoup plus susceptibles de le faire que les plus de 55 ans (35 %).

Les Romands et les Tessinois veulent pouvoir réparer eux-mêmes leur appareil

Sur une échelle de 1 à 5, les Romands (moyenne de 3) et les Tessinois (moyenne de 3,3) attachent beaucoup plus d’importance que les Alémaniques (moyenne de 2,8) à la possibilité de réparer soi-même son smartphone.

La moyenne est de 4 sur l’ensemble du pays pour ce qui concerne l’importance de la disponibilité pendant plusieurs années de mises à jour logicielles. La population alémanique (moyenne de 4) y accorde toutefois beaucoup plus d’importance que les Romands (moyenne de 3,9) ou les Tessinois (moyenne de 3,9). Il en va de même pour les utilisateurs d’Apple (moyenne de 4,1) par rapport aux utilisateurs d’Android (moyenne de 3,9).

La disponibilité des pièces de rechange est également considérée comme relativement importante (3,7), toutefois moins en Suisse romande (moyenne de 3,6) que dans les autres régions (Suisse alémanique 3,8 et Tessin 3,9).

La disposition à payer n’a jamais été aussi élevée

Malgré l’inflation générale, le prix que les utilisatrices et utilisateurs sont prêts à mettre dans un nouveau smartphone n’a jamais été aussi élevé qu’en 2022. En moyenne, les personnes interrogées prévoient de dépenser 555 francs pour l’achat de leur prochain smartphone, un montant en hausse de plus de 100 francs depuis 2019. « Jusqu’à présent, la Suisse a connu une inflation très modérée par rapport à l’étranger. Les consommatrices et les consommateurs peuvent donc encore se permettre beaucoup de choses. Dans le même temps, les prix des appareils phares d’Android se sont rapprochés de ceux d’Apple. Et l’étendue des fonctionnalités des nouveaux appareils ne cesse d’augmenter. Cela suscite des envies », observe l’expert Comparis.

Le rapport « Étude Smartphone 2022 » est disponible au téléchargementsur le site Internet de Comparis.

Comparis propose désormais un graphique interactif sur les différentes habitudes des utilisateurs d’Apple et d’Android, qui peut facilement être intégré en utilisant ce lien.

Méthode

L’enquête représentative a été réalisée par l’institut de sondage et d’études de marché innofact pour le compte de comparis.ch auprès d’un échantillon de 2100 personnes issues de toutes les régions de Suisse. Le sondage a eu lieu en octobre 2022.

Pour plus d’informations :

Jean-Claude Frick
Expert Numérique chez Comparis
Téléphone : 044 360 53 91
E-Mail :  media@comparis.ch
comparis.ch

À propos de comparis.ch

Avec plus de 80 millions de visites par an, comparis.ch compte parmi les sites Internet les plus consultés de Suisse. L’entreprise compare les tarifs et les prestations des caisses maladie, des assurances, des banques et des opérateurs télécom. Elle présente aussi la plus grande offre en ligne de Suisse pour l’automobile et l’immobilier. Avec ses comparatifs détaillés et ses analyses approfondies, elle contribue à plus de transparence sur le marché. comparis.ch renforce ainsi l’expertise des consommatrices et des consommateurs à la prise de décision. Fondée en 1996 par l’économiste Richard Eisler, l’entreprise compte aujourd’hui plus de 200 collaboratrices et collaborateurs.

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