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L'ASIN est la garante d'une Suisse libre et souveraine - Stauffenberg: "Regardez-y de près avant de vous y engager"

Berne (ots)- Près de 1000 membres, sympathisants et invités de
l'ASIN ont vécu samedi à l'hôtel bernois National une assemblée
générale de tous les apogées. Le conférencier invité Franz Ludwig
Graf von Stauffenberg, fils cadet du résistant fusillé après
l'attentat sur Hitler du 20 juillet 1944, a constaté dans son exposé
intitulé "l'Union européenne et l'Etat de droit" qu'il est un
Européen convaincu. Mais, avec une grande acuité rhétorique, il a
simultanément mis le public en garde contre les évolutions erronées
de l'UE qui ont culminé dans le traité de Lisbonne. En effet,
Lisbonne n'est à ses yeux pas une "victoire pour l'Europe", mais
seulement une victoire des fonctionnaires et des "ronds de cuir" sur
les citoyens, ce qui anéantit en définitive l'Etat de droit et la
démocratie. Stauffenberg a insisté sur le fait qu'il ne cherche pas à
donner aux Suisses de recommandations sur le comportement à adopter
vis-à-vis de l'UE, mais il nous a simplement donné le conseil
suivant: "Regardez-y de près avant de vous y engager!"
Dans son point de la situation, le Dr. Pirmin Schwander, président
de l'ASIN et Conseiller national, a mis les participants en garde
contre les Accords bilatéraux qui nous ont valu un nombre sans cesse
croissant de législations étrangères et qui ont aboli de fait notre
Etat de droit. Le Conseil fédéral et l'administration ont abusé de la
voie bilatérale pour encourager en douce l'adhésion de la Suisse à
l'UE. L'ASIN se bat sans tergiverser pour une Suisse libre qui assume
ses responsabilités.
L'UE est un appareil de pouvoir anonyme, régi par des
fonctionnaires Stauffenberg a constaté qu'en février passé, il avait
comparu devant le Tribunal constitutionnel allemand à Karlsruhe comme
plaignant pour empêcher la ratification par l'Allemagne du Traité de
réforme de Lisbonne, car ce traité allait "complètement anéantir" la
légitimation démocratique de l'UE." La séparation des pouvoirs
préconisée par Montesquieu, qui est une condition de base de tout
Etat de droit, est de la sorte dégradée en "théorie historique".
Les gens qui exercent le pouvoir à Bruxelles sont les acteurs d'un
collectif de fonctionnaires, de secrétaires d'Etat, fonctionnaires
ministériels, conférenciers, commissaires et lobbyistes  non élus et
sans responsabilités. Ils fonctionnent à Bruxelles sommes un
"appareil de pouvoir" qui décide de tout. Ils ont créé en douce une
centralisation qui règle la vie de tous les jours jusque dans le
moindre détail, par exemple les questions de propriété ou d'exercice
de la profession. Les fonctionnaires ont pour tâche de préserver et
de renforcer leur propre fonction et leur propre pouvoir ainsi que
ceux de leur caste. "À la place de la séparation des pouvoirs, qui
attribue des responsabilités et permet un contrôle mutuel, nous avons
une autorité participative qui se confirme mutuellement." Cette
autorité édicte le 80 % de toutes les normes juridiques de la vie
quotidienne du citoyen de l'UE.
Stauffenberg a souligné que seuls les Etats de droit qui rendent
des comptes à leurs citoyens de manière démocratique et conforme à la
séparation des pouvoirs peuvent adhérer à l'UE. Mais l'Union ne
remplit elle-même  pas ces exigences. Si elle était un Etat, elle ne
pourrait donc pas adhérer à l'Union. Les Européens doivent se
rappeler qui ils sont: à savoir des "citoyens d'Etats de droit et de
démocraties où ils contrôlent les puissants et limitent leur pouvoir
et non pas l'inverse!" Stauffenberg pense que la tâche de l'UE
consiste dans la mise en place d'un espace économique permettant dans
un monde globalisé à l'Europe de faire le poids face aux autres
grandes puissances et d'assurer la paix.
Les membres de l'ASIN ont finalement adopté une résolution qui
condamne rigoureusement "la liquidation des atouts particuliers de la
Suisse" et la "capitulation du Conseil fédéral devant la pression
exercée par l'étranger" et qui demande que le Conseil fédéral défende
enfin les intérêts de la Suisse.
Résolution adoptée le 25 avril 2009 à la 24e Assemblée générale
ordinaire de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre à
l'hôtel National à Berne
Très préoccupée par la liquidation progressive des atouts
particuliers de la Suisse et par la capitulation du Conseil fédéral
face à la pression étrangère, l'ASIN adopte la résolution suivante:
1. L'ASIN demande au Conseil fédéral d'adopter une stratégie
claire pour combattre les attaques et tentatives de chantage
injustifiées de l'étranger. La Suisse est un pays souverain et le
Conseil fédéral doit défendre les intérêts nationaux sans
tergiverser. Nous n'avons nul besoin d'un Conseil fédéral qui lèche
les bottes aux commissions et grandes gueules à l'étranger en perdant
de la sorte tout respect. Un gouvernement qui offre de surcroît de
payer encore des milliards après le placement arbitraire de notre
pays sur une liste grise quelconque est carrément intolérable.
2. Pour pouvoir tirer son épingle du jeu sur le plan de la
compétition internationale, la Suisse, en tant que petite nation, ne
doit pas seulement être placée sur un plan d'égalité avec les autres
etats, mais elle doit disposer de quelques atouts supplémentaires.
C'est pourquoi l'ASIN défend au front le maintien de notre
indépendance et neutralité et se bat pour le renforcement des droits
populaires, de notre souveraineté (également au plan fiscal!) pour
notre secret bancaire et pour notre sécurité. Nous nous battons
contre une adhésion à l'UE par la petite porte et contre
l'intégration de notre pays dans cette grande organisation
internationale.
3. À cet effet, l'ASIN va lancer dans les mois à venir sa première
initiative populaire "Les traités internationaux devant le peuple".
Cette initiative veille à ce que les accords passés avec l'UE et les
autres traités signés avec l'étranger dans des domaines importants
soient impérativement soumis à une votation populaire et doivent
remporter la double majorité des citoyens et des cantons. Cela nous
permettra de mettre le holà à l'adhésion en catimini à l'UE et, à
moyen terme, d'empêcher le sacrifice de notre secret bancaire, car
l'initiative s'applique aussi à la convention pour éviter les doubles
impositions.
4.L'ASIN souhaite une armée de milice moderne, basée sur le
neutralité perpétuelle et armée. Les soldats suisses n'ont pas leur
place à l'étranger. Nous allons combattre les cours de répétition
obligatoires à l'étranger car ils ont pour but de préparer une
participation de notre pays à des engagements militaires de l'OTAN ou
de l'UE ou sa participation absurde à la "guerre des pirates".
Ni un gouvernement faible ni la pression étrangère n'empêcheront
l'ASIN de s'engager pour notre pays.

Contact:

CN Dr. Pirmin Schwander, Président ASIN
Mobile: +41/79/400'29'93

CN Hans Fehr, directeur ASIN
Mobile: +41/79/341'54'57

Werner Gartenmann, directeur adjoint ASIN
Mobile: +41/79/222'79'73

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