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Il n’y a pas de fabriques d’animaux en Suisse

Brugg (ots)

Une fois de plus, la Protection suisse des animaux
(PSA) rebat les oreilles de l’opinion publique avec ses „fabriques 
d’animaux“. Pourtant, même avec les nouvelles limites maximales en 
vigueur depuis le 1er janvier 2004, il n’y a pas en Suisse 
d’effectifs d’une taille telle qu’on peut en voir dans certains pays 
étrangers. La sévérité des prescriptions en matière d’écologie 
exerce, en particulier, un effet limitatif sur la grandeur des 
effectifs.
Les objectifs de l’ordonnance sur les effectifs maximums sont 
atteints depuis belle lurette grâce aux prestations écologiques 
requises et à la législation sur la protection des eaux et sur 
l’aménagement du territoire. Ces dispositions empêchent en effet que 
des effectifs trop élevés provoquent des dommages écologiques. D’un 
autre côté, l’agriculture suisse est soumise à la pression 
croissante des coûts de production et de la concurrence étrangère. 
Il faut donc créer les bases lui permettant d’améliorer sa 
compétitivité. Or, la limitation des effectifs entrave partiellement 
la croissance et la rationalisation des exploitations, donc leur 
capacité à faire face à cette pression. Ce n’est donc que justice si 
le Conseil fédéral a relevé les limites maximales à des niveaux 
raisonnables en terme de technique de production et d’économie du 
travail.
En Suisse, la taille moyenne des effectifs de poulets de chair 
s’élève à 4000 têtes seulement. Il ne saurait donc en aucun cas être 
question de fabriques d’animaux. De plus, ce qui est déterminant 
pour une détention animale de qualité optimale, ce n’est pas le 
nombre total des animaux, mais la gestion et l’adéquation de la 
taille des locaux et des effectifs qui y sont logés. Ainsi, dans 
notre pays, il n’est pas rare de voir des effectifs de poulets de 
chair ou de poules pondeuses atteindre un maximum de 12 000 animaux. 
Mais lorsque la limite maximale est atteinte, ces animaux sont 
répartis en plusieurs groupes.
Le relèvement de l’effectif maximal de poulets de chair à 21 000 
têtes (pour une durée d’engraissement normale de 42 jours) 
correspond à des unités de production qui ont fait leurs preuves à 
l’échelon international, sans augmentation des risques de 
production. Une détention des animaux particulièrement respectueuse 
des besoins de l’espèce n’est donc en rien rendue illusoire par la 
nouvelle règlementation sur les effectifs maximums.
Compléments d'information :
Heiri Bucher, chef de la division Economie animale, USP; 
Mobile 079 679 51 55
Urs Schneider, Directeur adjoint et chef de l'Etat-major / 
communication USP, Brugg; Tél. 056 462 51 11, Mobile 079 438 97 17
www.sbv-usp.ch

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