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La BNS au turbin ! Nos emplois le valent bien L'USS exige un taux plancher de 1,40 franc pour 1 euro

Bern (ots)

Réunis le 16 août devant le bâtiment de la Banque nationale suisse (BNS) à Berne, des travail-leurs et travailleuses ont exigé que des mesures plus dures soient mises en place contre la spéculation sur le franc. À cette occasion, ils ont symboliquement imprimé des billets de mille sur lesquels figurait un réveil indiquant qu'il est « minuit moins cinq ».

Cette action montre que le temps presse, que la spéculation sur le franc doit être rapidement stoppée. À cet effet, la BNS doit introduire et défendre un taux plancher par rapport à l'euro. Si l'on prend en compte le pouvoir d'achat des monnaies concernées, l'USS estime que ce taux doit être d'environ 1,40 francs pour 1 euro.

Étant donné la surévaluation de près de 30 % du franc, les produits suisses sont menacés par une grave récession, mais venir en Suisse est aussi devenu trop cher pour nombre de touristes étrangers. Finalement, ce sont surtout les travailleurs et travailleuses qui sont touchés. Plus de 100 000 emplois sont en effet en jeu. Et des entreprises ont déjà profité de la surévaluation massive du franc pour augmenter la durée du travail ou baisser les salaires.

En outre, certains politicien(ne)s se remettent déjà à parler d'une baisse des rentes. Les pertes comptables des caisses de pensions - 50 milliards de francs, soit plus de 10 000 francs par salarié(e)s - font apparaître que les fortunes de ces dernières sont devenues une fois de plus le jouet des marchés financiers.

Les manifestant(e)s présents devant la BNS ont clairement fait savoir que les travailleurs et les travailleuses ne sont pas prêts à payer une fois de plus pour les fautes commises par les acteurs politiques, ni à supporter les conséquences de la spéculation sur le franc suisse. Les hésitations des autorités responsables menacent la Suisse d'une hausse du chômage et de pressions sur les salaires. C'est pourquoi le coprésident d'Unia, Andreas Rieger, a demandé qu'en plus d'un taux de change plancher, il soit interdit de verser en Suisse des salaires en euros. Les baisses de salaire et les augmentations de la durée du travail ne sont pas les bons outils pour combattre la spéculation sur les cours de change. Le vice-président de l'USS et président du SEV (Syndicat du personnel des transports), Giorgio Tuti, a exigé que des mesures urgentes soient prises contre la spéculation sur le franc, comme l'introduction d'intérêts négatifs ou l'extension du droit de timbre au commerce des devises.

Contact:

Peter Lauener (079 650 12 34), responsable de la communication et
porte-parole de l'USS, et Hans Hartmann (079 431 60 29),
coresponsable de la communication d'Unia, se tiennent à votre
disposition pour tout complément d'information.

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