comparis.ch sur l'intérêt suscité par les médecines douces - Les médecines alternatives séduisent une personne sur deux
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Zürich (ots)
Information: Le tableau "Intérêt suscité par la garantie médecines douces des assurances complémentaires" peut être téléchargé en format pdf sous: www.presseportal.ch/fr/pm/100003671
En vue de la prochaine votation sur le contre-projet à l'initiative « Oui aux médecines complémentaires », comparis.ch, le comparatif sur internet, a enquêté pour savoir quel était l'intérêt suscité par les assurances maladie complémentaires incluant des méthodes de soins alternatives. Les résultats montrent que 50 % des personnes envisageant de changer de caisse et de prendre une assurance complémentaire, souhaitent souscrire une garantie « médecines douces », en particulier les femmes et les familles ayant des enfants en bas âge. La demande est un peu moindre en Suisse romande et au Tessin qu'en Suisse alémanique.
Aujourd'hui, les partisans du contre-projet à l'initiative « Oui aux médecines complémentaires » ont présenté leurs arguments à Berne. L'acceptation du contre-projet conduirait à la réintégration des soins alternatifs comme la médecine anthroposophique, l'homéopathie, la thérapie neurale, la phytothérapie et la médecine chinoise traditionnelle dans le catalogue des prestations de l'assurance de base obligatoire. A cette occasion, comparis.ch, le comparateur sur internet, a mesuré la proportion des personnes ayant demandé explicitement en 2008 sur son site une offre couvrant les médecines alternatives par rapport au nombre des demandes dans le domaine des assurances complémentaires.
Intérêt d'égale importance pour d'autres garanties d'assurances complémentaires Les résultats montrent que 50 % des demandeurs d'offre envisagent de souscrire une garantie complémentaire incluant les médecines alternatives. Comparé aux autres garanties d'assurance complémentaire, la couverture « médecines alternatives » ne fait pas l'objet d'une demande exceptionnellement forte. Les internautes de comparis.ch sont presque aussi nombreux (47 %) à vouloir avoir une garantie « lunettes ». Ils sont cependant davantage (51 %) à désirer une couverture pour les urgences à l'étranger. « L'intérêt suscité par les médecines complémentaires n'est pas spécialement plus important que celui portant sur d'autres garanties comme la couverture des urgences à l'étranger. Si l'on considère seulement l'intérêt affiché par les assurés, il serait légitime d'améliorer la garantie "Urgences à l'étranger" dans le catalogue de l'assurance de base » explique Richard Eisler, P.D.G. de comparis.ch, le comparateur sur internet, pour résumer les résultats de l'enquête.
Pour les enfants, des méthodes de soins « toutes douces » comparis.ch a également cherché à savoir quel était le profil des personnes qui aimeraient particulièrement bénéficier d'une garantie « médecines douces ». Il est à noter que les hommes sont moins attirés par les médecines alternatives que les femmes. Ainsi, seulement 46 % de toutes les personnes à avoir envisagé cette garantie, sont des hommes. L'intérêt montré fluctue aussi avec l'âge (cf. tableau). Jusqu'à 56 % des parents d'enfants de 0 à 19 ans ont souhaité bien plus souvent que la moyenne que leurs enfants soient assurés pour les médecines douces. L'intérêt légèrement supérieur affiché par la tranche des 40-49 ans laisse d'ailleurs supposer que beaucoup de parents ne se sont pas seulement renseigné pour leurs enfants mais bien aussi pour eux. « Apparemment, de nombreux parents attachent de l'importance à ce que leurs enfants soient soignés selon des méthodes "toutes douces" », constate R. Eisler.
Plus loin, comparis.ch a constaté que l'intérêt pour les médecines alternatives variait en fonction des cantons et des régions. Ainsi, ce sont les habitants des cantons d'Obwald (64 %), de Glaris et d'Uri (61 % chacun) qui ont montré le plus de diligence à souscrire une telle garantie d'assurance complémentaire. En revanche, les moins intéressés ont été les assurés des cantons de Schaffhouse (42 %), de Genève (44 %) et de Zurich (45 %). Avec 51 %, c'est en Suisse alémanique que la demande a été la plus forte, devançant légèrement la Romandie (48 %) et le Tessin (47 %).
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Richard Eisler
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