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economiesuisse - Pour une politique de croissance et une politique économique extérieure active

Zurich (ots)

Le renforcement de la croissance reste le défi
central de la politique économique. C’est ce qu’a rappelé 
economiesuisse lors de sa conférence de presse annuelle, en 
fustigeant par la même occasion tous les opposants aux réformes. En 
matière d’économie extérieure, l’organisation faîtière soutient la 
nouvelle stratégie du Conseil fédéral. Elle plaide pour une 
libéralisation rapide du commerce mondial dans le cadre de l’OMC et 
exige, en parallèle, l’extension des accords commerciaux 
bilatéraux.
Une croissance économique renforcée reste la priorité
Ueli Forster, président d’economiesuisse, a souligné que la 
Suisse avait besoin d’une croissance économique renforcée. Or la 
croissance s’appuie sur l’offre, a observé M. Forster, rappelant au 
passage les quatre facteurs de croissance : le travail, le capital, 
la technologie et les entreprises. La conception de la politique de 
croissance du Conseil fédéral, qui mise sur la création du produit 
intérieur brut, est donc la bonne. Cependant, M. Forster a indiqué 
qu’il fallait éviter de jouer la politique de l’offre contre celle 
de la demande. Il juge bien plus important d’associer les approches 
de l’offre et de la demande dans une stratégie cohérente. Dans ce 
contexte, la consolidation du budget de la Confédération reste 
essentielle, car des finances fédérales saines sont à la base d’un 
développement économique durable et de la stabilité sociale. Les 
critiques actuelles relatives aux soi-disant «économies à tous 
crins» sont absurdes si l’on assimile à des économies le fait de 
renoncer à des dépenses supplémentaires. S’exprimant en faveur 
d’une politique économique claire, M.Forster a estimé dans ce 
contexte que le programme de croissance du Conseil fédéral 
dégageait une image mitigée. En effet, si la loi sur le marché 
intérieur et le programme d’allègement 2004 constituent des signes 
réjouissants, on constate par ailleurs diverses incohérences en 
matière de politique de croissance : l’imposition des entreprises, 
le système de formation, la politique agricole, l’ouverture du 
marché de l’électricité, le système de santé et les charges 
administratives des entreprises. economiesuisse invite donc le 
Conseil fédéral à se montrer plus cohérent et à soutenir des 
mesures donnant des impulsions de croissance plutôt que des 
positions acquises freinant la concurrence.
Pour une stratégie de commerce extérieur active
La libéralisation des politiques économiques et commerciales 
ainsi que les progrès techniques dans le domaine des transports ont 
quintuplé les échanges internationaux de biens et services au cours 
de ces dernières années pour atteindre une valeur de 9 billions de 
dollars (en 2004), a expliqué Patrick Odier, vice-président 
d’economiesuisse. Les investissements directs ont enregistré une 
croissance tout aussi fulgurante. Dotée d’une petite économie, la 
Suisse est un des pays les plus fortement intégrés dans l’économie 
mondiale. Les entreprises suisses emploient plus de 1,8 million de 
personnes à l’étranger, et elles y gagnent un franc sur deux. La 
nouvelle stratégie d’économie extérieure du Conseil fédéral doit 
permettre de poursuivre sur cette lancée. M. Odier a estimé que le 
gouvernement avait raison de mettre l’accent sur l’accès aux 
marchés étrangers et sur une réglementation internationale. Il a 
déclaré en outre qu’economiesuisse soutenait la stratégie du 
Conseil fédéral. La conférence des ministres de l’OMC qui se 
tiendra à Hongkong en décembre 2005 revêt une importance décisive à 
cet égard. En effet, economiesuisse attend de la délégation suisse 
qu’elle défende avec détermination une libéralisation rapide et 
large des règles du commerce mondial. En parallèle, economiesuisse 
a exigé que soient maintenus et développés des accords économiques 
bilatéraux avec les principaux partenaires commerciaux de la 
Suisse, afin de parer à toute discrimination de l’économie suisse. 
M. Odier a enfin conclu que l’économie suisse souhaitait voir se 
poursuivre la politique européenne pragmatique sur la base d’une 
voie bilatérale qui a fait ses preuves. economiesuisse est 
convaincue qu’en termes de relations entre la Suisse et l’UE la 
voie bilatérale est la seule option pour l’avenir immédiat.
Des forces conservatrices bloquent des réformes importantes
Rudolf Ramsauer, président de la direction, s’en est pris à la 
politique de blocage pratiquée par des milieux conservateurs de 
droite et de gauche. Une telle attitude a pour effet de torpiller 
toutes les réformes et d’empêcher la mise en œuvre de mesures 
urgentes dans la politique de croissance. Elle est à l’œuvre dans 
Schengen/Dublin, la libre circulation des personnes, l’ouverture 
des magasins le dimanche, l’agriculture sans manipulations 
génétiques, les bénéfices de la Banque nationale en faveur de l’AVS 
ou les allocations pour enfants. Les personnes qui défendent des 
positions aussi rétrogrades et irréalistes ne rendent pas service à 
notre pays, a conclu M. Ramsauer.
Pour toute question: Fredy Müller, economiesuisse, 044 421 35 35

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