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Les entreprises de transports concrétisent leurs propositions concernant une privatisation partielle de CFF Cargo

Bern (ots)

La politique de transfert en Suisse a échoué. En
dépit des mesures coercitives aux dépens du transport routier, le 
rail perd de nouvelles parts au marché au profit de la route. De 
plus, CFF Cargo, le numéro un du trafic marchandises sur rail en 
Suisse, reste invariablement dans les chiffres rouges. C'est pourquoi
l'Association suisse des transports routiers ASTAG demande un 
changement de paradigme au niveau de la politique de transfert. Il 
consiste dans une flexibilisation des prix du tracé et surtout dans 
une privatisation partielle de CFF Cargo à la place de 
contingentements plus étendus du transport routier.
Selon les chiffres de transfert officiels pour 2007 que le DETEC 
vient de publier, la répartition modale s'est une fois de plus 
modifiée en faveur du transport routier. Alors que les quantités de 
marchandises (en tonnes nettes) transportées par le rail ont stagné, 
la croissance du trafic de marchandises par la route a été de 10 pour
cent. Aux passages des Alpes, on a même dénombré 7 pour cent de poids
lourds en plus. On s'est donc gravement trompé en célébrant en 2006 
un prétendu changement de tendance en faveur du trafic ferroviaire.
De plus, CFF Cargo, le numéro un du trafic marchandises sur rail en 
Suisse, est également confronté à des difficultés  de taille. Pour 
2007, on a de nouveau annoncé un déficit de l'ordre de dizaines de 
millions.
Mesures coercitives inutiles
Il est impossible d'attirer plus de trafic sur le rail en ayant 
uniquement recours à des mesures coercitives aux dépens des 
transports routiers. Pour cela, l'infrastructure nécessaire fait non 
seulement défaut, dans le Mittelland notamment (voies d'accès NLFA), 
mais CFF Cargo connaît manifestement aussi des problèmes structurels 
comme le démontrent les déficits persistants. Il en résulte par 
conséquent uniquement des inconvénients pour la place économique 
suisse car les charges unilatérales, imposées au trafic routier, ne 
font qu'engendrer des coûts supplémentaires. L'introduction d'une 
bourse du transit alpin, qui est un nouvel outil d'économie planifiée
exclusivement aux dépens des routes, serait donc aussi totalement 
déplacée.
La solution de la privatisation partielle de CFF Cargo
En guise de réaction, l'ASTAG exige non seulement une adaptation du 
système des prix du tracé, mais aussi que CFF Cargo soit libéré des 
chaînes étatiques. La Confédération ne doit pas rester l'actionnaire 
unique et pouvoir dicter de la sorte ses visées politiques qui 
poussent les chemins de fer de marchandises dans le déficit. Les 
transporteurs routiers proposent que l'on envisage une privatisation 
partielle qui pourrait être un des points déterminants pour résoudre 
ce problème. Cela supposerait une ouverture de l'actionnariat 
permettant une participation de l'industrie et des logisticiens à CFF
Cargo de l'ordre de grandeur de 30 à 40 pour cent. Cela nécessiterait
aussi de désigner de nouveaux membres du Conseil d'administration de 
CFF Cargo. L'ASTAG pense qu'à la place des majorités surtout 
politiques au Conseil d'administration, il faudrait désormais qu'il 
soit en majorité composé de professionnels de la branche. De plus, il
convient d'examiner la possibilité d'une fusion de CFF Cargo et de 
BLS Cargo.

Contact:

Association suisse des transports routiers ASTAG
Michael Gehrken
Weissenbühlweg 3
3007 Berne

Tél. 079 613 75 64

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